Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite
Les hivers en France

Hiver 1941-1942 : 3eme hiver de guerre glacial !

 
  • Après un début d’hiver à peu près normal, le froid envahit la France au cours des derniers jours du mois de décembre et ne la quitte quasiment plus jusqu’au début du mois de mars. Les rigueurs de l’hiver se font surtout sentir du 11 au 27 janvier avec des températures allant jusqu’à –35° à Gelles, (à l’ouest de Clermont-Ferrand), -22° à Clermont-Ferrand et à Moulins, -21° à Lyon, -20° à Vichy, -18° à Chartres, -15° à Lille, -14° à Paris et –11° à Montpellier. Le sol est couvert de neige pendant environ 2 semaines et d’énormes avalanches (souvent déclenchées par l’armée allemande) sont observées dans les Alpes.
    En février 1942, le froid n’est pas exceptionnellement intense, mais il persiste du début à la fin du mois. Une tempête de glace à peu pr !s semblable à l’épisode de la fin du mois de janvier 1940 paralyse les régions du Nord et notamment Paris du 22 au 24 février ou la couche de glace atteint 5cm.
    Autant dire que ce 3eme hiver de guerre est terriblement éprouvant car non seulement la France vit toujours au rythme du marché noir et des tickets de rationnement, mais ces derniers sont souvent honorés par des produits de remplacement ayant peu de points communs avec les denrées qu’ils sont censés représenter. Le café est par exemple constitué en grande partie d’orge grillée, le chocolat n’est autre qu’un vulgaire bloc de pâte saccharinée revêtu d’une mince pellicule de chocolat. Dans ce froid terrible et vêtu de manière de plus en plus rudimentaire, on traverse Paris pour acheter un kilo de petits pois frais et le seul légume omniprésent sur les étalages est le rutabaga ! (un légume alimentant habituellement les bestiaux). Dans les écoles souvent mal chauffées, les élèves reçoivent quatre biscuits vitaminés par jour. Les chaussures en semelles de bois et les textiles synthétiques (moins chauds) sont à l’honneur, et pour pallier la carence de bas de soie, les Françaises s’enduisent les jambes d’une teinture jaunâtre ! Epoque oblige, les prévisions météo n’apparaissent plus dans les quotidiens et, lorsqu’il s’agit de parler du froid, la ville de Vichy est très souvent citée (notamment par la presse proche du pouvoir en place). Autre signe des temps, sur une photo parue dans « La Petite Gironde » du 23 janvier 1942, la place de la Concorde offre un spectacle peu commun. Jadis considérée comme l’une des plus encombrée de France, elle est presque totalement déserte… Les Allemands ont seulement tracé un chemin dans cette immensité blanche, pour permettre aux blindés et autres voitures militaires de circuler.

  • Cet hiver est rigoureux sur l’ensemble de l’Europe, notamment en Russie où, dès le début du mois de décembre, la neige et le froid stoppent l’avancée de l’armée Allemande avant d’arriver à Moscou. Ce sera la 1ere défaite d’Hitler.

  •  

  • Ces informations ont été recueillies par Guillaume Séchet. Toute copie est strictement interdite.

  • Copyright 2010. Guillaume Séchet pour meteo-paris.com

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.