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Les hivers en France

Les naufragés de l’autoroute du soleil

 
  • Cette véritable catastrophe a beaucoup fait parler d’elle durant des années car c’est l’exemple à ne pas suivre… On verra plus tard que cet événement ne sera pas le seul, et d’autres cas presque similaires seront observés quelques années plus tard – le trafic automobile devenant de plus en plus dense au fil des ans.
    Un peu avant Noël 1970, de l’air glacial en provenance de Scandinavie déferle sur la France. La journée de Noël est glaciale sur absolument tout le pays, y compris dans le Midi. Quatre jours plus tard, le 29 décembre au soir, la pire tempête de neige depuis 1917 paralyse le nord des régions Méditerranéennes. Alors que la neige ensevelie déjà toute la moyenne vallée du Rhône, l’autoroute du soleil reste ouverte et 6000 voitures sont piégées sur un tronçon de 53 km. On frôle alors la catastrophe, et l’on se rend très rapidement compte que cette portion d’autoroute (n’ayant ouverte que 4 ans auparavant) manque cruellement de plan de secours dans une telle situation. De nombreux automobilistes sont obligés de partir à pied, en pleine nuit, dans cette effroyable tempête de neige, à la recherche de la station-service la plus proche - une centaine d’entre eux coucheront sur l’air de Portes-lès-Valence. D’autres restent prisonniers plus de trois jours sans manger dans leur véhicule non chauffé ; certains auront des débuts de gelures aux mains et aux pieds. Le mistral qui se met à souffler à partir du 30 décembre forme d’énormes congères qui recouvrent parfois complètement les automobiles. Des trains s’arrêtent en pleine campagne pour servir de premier asile aux automobilistes, et des enfants ainsi que des personnes âgées sont évacués vers l’hôpital de Valence par seulement 9 hélicoptères (alors qu’il en aurait fallu 70) qui effectuent au total jusqu’à 200 voyages sur toute la période. Aux deux extrémités de l’autoroute sinistrée, Valence et Montélimar se transforment en villes refuges. 6000 personnes s’entassent dans des presbytères, lycées, entrepôts, casernes et centre d’hébergements de Montélimar (en partie privée d’électricité). Une caserne s’effondre sous le poids de la neige et 2 personnes sont tuées. A Valence, les vivres manquent très rapidement et l’on est obligé de faire appel au procédé des tickets de rationnement (comme 30 ans auparavant). Dans les campagnes, le bétail est également ravitaillé par le ciel - 35 tonnes de nourriture sont distribuées par jour. Une polémique éclate à la suite de cette « désorganisation à la Française » et le péage autoroutier de Bollène est occupé par des automobilistes furieux.  Le 30 décembre au matin, les trois-quarts de la France sont recouverts de neige et la région Rhône-Alpes, l’Auvergne ainsi que la basse vallée du Rhône sont coupées du reste du monde. Des villages et des hameaux de la Drôme (66 au total) ou de l’Ardèche sont isolés pendant plusieurs semaines ; certains, bloqués sous des congères de 4 à 6m sont ravitaillés par les chasseurs alpins (lorsqu’ils ne le sont pas par hélicoptères). Par ailleurs, 600 mineurs d’Alès (Gard) se trouvent bloqués au fond d’un puit du bassin houiller des Cévennes (par suite d’une panne d’électricité, l’ascenseur qui devait les remonter à la surface ne fonctionne plus). On mesure 70 cm de neige dans les rues de Valence, 60cm à Montélimar, 50 cm à St Etienne, 45 cm à Grenoble, 31cm à Lyon et 27cm à Clermont-Ferrand.


  • Cette vague de froid qui a débuté le 23 décembre 1970 se poursuit jusqu’au 6 janvier avec des températures atteignant parfois des niveaux extrêmement bas. On enregistre par exemple des minimums de -35° à St-Etienne-de-Devoluy (Hautes-Alpes), -34° à Mouthe (25), -29° à Sarrebourg, –27° à Grenoble et à Vichy, -26° à St Etienne, -25° à Romilly sur Seine (Aube) et Rodez,  -23° à Strasbourg et Clermont Ferrand, -22° à Lyon ou – 20° à Nancy. Une partie de la Saône commence à geler (notamment vers Mâcon), le Rhône est gelé à Pont-St-esprit et la Garonne, à Toulouse… Il faut noter qu’au moment où la neige bloque la vallée du Rhône, les skieurs des stations alpines s’arrachent les cheveux devant de vastes espaces verts…

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.