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Les hivers en France

Cauchemar à la sortie des bureaux

 
  • Les 10 au 12 janvier 1999, deux tempêtes de neige prennent par surprise les régions du Sud puis du Nord de la France. Le 10 janvier, il tombe 30 à 70cm le Massif Central et la région Rhône-Alpes, privant 60 000 foyers d’électricité dans la Drôme. Le 12 janvier, la neige s’abat à son tour sur le Centre, l’Ile de France, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais. La Région Parisienne est paralysée vers 17h30 car les très fortes chutes de neige (5cm en une heure) apparaissent exactement au moment de la sortie des bureaux (un peu comme le 4 mars 1970). Les engins de salage restent alors bloqués dans les 200km d’embouteillages… Des lignes de bus ferment en raison d’une circulation trop dangereuse et, comble du sort, une centaine de feux de circulation tombent en panne à 20h30.  Dans un tel chahut, les rues de la capitale sont désertées (la fréquentation des spectacles chute de 30%). Pierre Bachelet met 5 heures pour se rendre de la Place d’Italie à l’Olympia où il arrive trop tard. Dans le même temps, de nombreux vols sont annulés dans les aéroports et il faut 2h pour faire 1km sur les autoroutes d’Ile-de-France… (notamment dans le sud de la région). Des centaines de personnes passent alors la nuit, bloquées dans leur véhicule ! Les pompiers sont complètement submergés d’appels et les réseaux de téléphonie mobile saturent. Cette pagaille provoque un énorme scandale et le manque d’organisation des autorités est largement pointé du doigt.


  • Témoignage – Matthieu
    Alors qu'une semaine auparavant, le mardi 5 janvier 1999, Paris connaissait un ciel bleu azur et des températures record l'après-midi (près de 16°), le mardi 12 janvier  ce fut la neige qui s'invita sur la capitale. La journée avait commencé sous un ciel bleu éclatant et un froid vivifiant avec -1 degré dans les rues de Paris. Mais très vite en cours de matinée le ciel a commencé à s'ennuager avant de se couvrir franchement à la mi-journée.
    Alors collégien, je me trouvais encore en classe quand les premiers flocons commencèrent à voltiger, au alentour de 15 h 30. Dans un premier temps, il ne s'agissait que de faibles cristaux qui n'arrivaient pas à tenir au sol. Car même si la température était proche de 0°, les sols étaient à peine gelés et l'intensité des chutes restaient limitées. Mais à partir de 17 heures, celles-ci ont commencé à devenir plus fortes, les flocons plus gros et le vent qui soufflait déjà avec de bonnes rafales, s'est encore renforcé. Je me souviens alors dans le bus qui me ramenait chez moi, en longeant le parc Georges Brassens, voir la neige commencer à tenir sur les surfaces herbacées puis sur les véhicules et sur les pavés. De 17 heures à 20 heures 30, une sorte de blizzard de neige a concerné Paris. Habitant dans le 15e arrondissement, une rue peu fréquentée par les véhicules, le bitume était recouvert d'un tapis neigeux au plus fort de l'intensité neigeuse, de près de 3 cm. Quant aux trottoirs, ces derniers étaient également tout blancs et l'épaisseur atteignait, plus, les 5 cm.
    Cet épisode fut marquant pour nombre de personnes tout d’abord car il n’avait pas été prévu  avec autant de virulence et il s'est produit au moment où l'immense majorité de la population parisienne rentrait du travail. Je me rappelle très bien aux 20 heures les nombreux reportages où on voyait le périphérique paralysé, les camions au travers de la chaussée, des embouteillages monstres (il eu près de 200 km de bouchons en soirée au plus fort des chutes), les aéroports de Roissy et de Orly très perturbés tout comme les trains à destination de Paris, ou encore les gens fulminants contre les pouvoirs publics...

    Pour ma part, ce mardi 12 janvier 1999 resta marquant mais dans un sens positif car tous les désagréments causés par cet épisode neigeux ne m’ont pas affectés. En effet j'ai eu la chance de rentrer chez moi à temps, avant que les bus soient bloqués par la neige et par les embouteillages. J’ai dès lors pu vivre cet épisode bien au chaud après m’être promené dans mon quartier méconnaissable. Mais si cette journée fut si particulière c’est tout d'abord car j'étais jeune (14 ans) et qu’il s’agissait de la première véritable tempête de neige aussi intense à laquelle j’avais été confrontée et qui me marquait autant. Voir Paris paralysée par la neige, un spectacle peu fréquent tout de même, rendait ce moment très particulier et hors du temps. Il faut dire qu’au plus fort de l’intensité on avait l’impression que Paris avait changée de situation géographique, que l’on ne se trouvait plutôt à la montagne ou au Québec. Seules les tenues vestimentaires non adéquates à ce type d’événement météorologique et la prudence avec laquelle les piétons se déplaçaient permettaient de revenir à la réalité et de resituer l’événement.Toutefois, cet épisode fut aussi marquant que bref. À peine les chutes de neige se sont elles estompées que le tapis neigeux commençait déjà à fondre. Au lendemain de cette soirée « hors du commun », l’événement faisait la une des journaux. Mais déjà la neige avait disparu des surfaces bitumées et seuls les endroits ombragés, les pelouses et les véhicules témoignaient de l'enfer ou de ce moment si particulier que les Parisiens avaient vécu.

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  • Ces informations ont été recueillies par Guillaume Séchet. Toute copie est strictement interdite.

  • Copyright 2010. Guillaume Séchet pour meteo-paris.com

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.