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Bilan météo et climatique de juillet 2024 : souvent orageux, nettement plus chaud en fin de mois

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de JUILLET 2024 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les statistiques sont calculées sous la moyenne climatique officielle de la période 1991-2020.

 

Un nouveau mois de contrastes que ce mois de juillet. Malgré des variations de températures, nous avons bouclé juillet 2024 avec un léger excédent thermique de +0.6°C à l'échelle nationale par rapport à la moyenne de la période 1991-2020. Alors que nous avons fini le mois précédent dans les normes (très infime et anecdotique anomalie de -0.04°C), il s'agit donc du 30e mois consécutif sans basculer réellement sous les moyennes de saison (il faut remonter à janvier 2022 pour trouver trace d'un déficit supérieur à -0.1°C).

 

Avec un indicateur thermique national de 21.75°C, nous sommes loin du podium des trois mois de juillet les plus chauds mesurés en France, composés de juillet 2006 (24.42°C, anomalie de +3.3°C), juillet 1983 (23.43°C, anomalie de +2.3°C), et de juillet 2018 (23.24°C, anomalie de +2.1°C).

 


Moyenne de l'indicateur thermique national en juillet depuis 1946 - Infoclimat

 

Pourtant, juillet avait débuté comme depuis le printemps, dans une relative fraîcheur. En effet, la persistance d'un flux à dominante océanique voire de gouttes froides ont limité la hausse des températures durant les deux premières semaines (>>), hormis une courte période plus estivale du 9 au 11. Sur la période du 1er au 15 juillet, nous étions alors -0.6°C sous les moyennes (journée la plus fraîche observée le 7 juillet).

 

Un bref coup de chaleur s'est ensuite produit du 18 au 20 juillet. Mais c'est à partir du 29 juillet où nous avons observé la toute première vague de chaleur de l'été sur la moitié Sud du pays, avec à la clé quelques records mensuels (voire très localement absolus pour des stations récentes) à la fois de jour comme de nuit (>>). Les températures ont dépassé les 40°C à plusieurs reprises dans le Sud-Est (et très isolément du côté de la station de Bordeaux-Paulin et ses 40.2°C le 29). La température maximale observée au mois de juillet a été de 41.1°C sur la station de Granès (Aude) durant l'après-midi du 30 juillet.


Anomalie de la température quotidienne en juillet 2024 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Cette canicule a fortement pesé dans la balance dans la moitié Sud de la France, permettant de finir ce mois de juillet sur un excédent thermique au delà des +1°C voire +1.5°C en Occitanie, PACA, Auvergne-Rhône-Alpes et Corse : notons jusqu'à +1.2°C à Nîmes, +1.4°C à Toulouse, +1.5°C au Puy-en-Velay, Nice et Saint-Auban, +1.7°C à Bourg-Saint-Maurice, +1.9°C à Ajaccio. Dans l'extrême Sud-Est, ces anomalies dépassent même les +2°C sur certaines stations du réseau secondaire, atteignant +2.5°C à Sampolo (Corse-du-Sud), ou encore +2.6°C à Montfort-sur-Argens (Var) et à Tende (Alpes-Maritimes).

 

Les températures ont été plus conformes aux moyennes du côté de la Normandie ou du Bassin Parisien (+0.2°C à Rouen, +0.1°C à Paris). Mais cette chaleur n'a pas réellement concerné le Nord-Ouest du pays, plus notamment les villes Bretonnes ou limitrophes qui ont observé un léger déficit : l'anomalie atteint-0.2°C à Nantes, -0.3°C à Rennes, -0.4°C à Brest et jusqu'à -0.5°C à Lorient, minimum du panel. Sur le réseau secondaire, nous chutons jusqu'à -0.6°C à Tregunc (Finistère), Thimert (Eure-et-Loir), Noirmoutier (Vendée) ou encore à Pouance (Maine-et-Loire). Le minimum est pour la station du Morbihan de Sarzeau (-0.8°C).

 

Du côté de la pluviométrie, le bilan national est assez proche de la moyenne (très faible déficit de l'ordre de -7% sur notre panel de stations). Toutefois, il est difficile d'en tirer une conclusion tant les disparités ont été importantes selon les villes, et tant les cumuls se sont montrés hétérogènes.

 

En effet, ce mois de juillet a été sensiblement orageux, avec plusieurs séquences notables observées tout le long du mois, et impactant diverses régions. Nous pouvons par exemple citer les orages les 5 et 6 juillet des Pyrénées aux Alpes (>>), ceux du 9 notamment dans le Nord-Est (>>), les orages généralisés des 11 et 12 juillet (>>), ceux des 20 et 21 juillet sur les 3/4 de la France (>>), et enfin la séquence de violents orages ayant débuté dès le 30 juillet (>>). Chaque vague orageuse n'a pas touché les mêmes régions, et n'a pas apporté les mêmes quantités de pluie.

 

Les villes situées au nord de la Seine (Ile-de-France, Hauts-de-France, Grand-Est) sortent toutefois du lot avec des précipitations orageuses plus fréquentes et récurrentes permettant d'atteindre un excédent pluviométrique, avec en point d'orgue le front pluvieux de la journée du 26 juillet durant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques : l'excédent atteint +21% à Paris, +54% à Troyes et Charleville-Mézières, 58% à Nevers, +62% à Calais, +73% à Melun, +96% à Beauvais. La pointe du Finistère n'était pas en reste avec un excédent ayant été de +50% pour Brest.
Certains orages diluviens ont permis d'apporter des cumuls conséquents en peu de temps dans le Grand-Est en fin de mois, portant les anomalies à +153% du côté de Aubreville (Meuse) et +133% à Munster (Haut-Rhin).

 

A l'inverse, la région Centre ainsi que toute la Nouvelle-Aquitaine ont été relativement épargnées par ces précipitations orageuses. Si sur la région Centre le déficit atteint localement les -50% (-54% à Châteauroux), nous allons même de -60 à -80% de l'Aquitaine au Poitou-Charentes (-68% à Bordeaux, -72% à Tarbes, -81% à Niort, -83% à Poitiers). Mais c'est en Provence, Côte d'Azur et Corse où l'on observe les déficits les plus extrêmes puisqu'il n'a tout simplement pas plu (où quelques gouttes) durant ce mois de juillet : -96% sur les villes des Alpes-Maritimes de Mandelieu, Pégomas, Cannes ou encore Nice, et même -98% pour Ajaccio !

 

L'instabilité et les orages récurrents ont apporté les cumuls les plus importants dans le quart Nord-Est du pays. En Ile-de-France, Hauts-de-France ou encore Grand-Est, certaines villes du panel sont parvenus à dépasser les 100mm au total : 103mm à Melun, 104mm à Luxeuil, 106mm à Beauvais, 111mm à Charleville-Mézières. Sur le réseau secondaire, c'est la station Vosgienne de Gérardmer qui a observé le cumul national le plus élevé avec 211mm, à la faveur d'un violent orage le 31 (55mm en une heure). La station de Munster (Haut-Rhin) n'est pas en reste avec 178mm, dont 111mm durant cette même journée du 31 juillet, tombés en l'espace de deux heures.
Toutefois, le département le plus arrosé demeure la Haute-Savoie avec plusieurs stations proches ou au-delà des 200mm (203mm à Châtel, 202mm à Vallorcine, 194mm à Chamonix).

 

Plus l'on se dirige vers le Sud ou encore l'Ouest, plus les précipitations ont été faibles. En Nouvelle-Aquitaine, il était rare de dépasser les 20mm (15mm à Bordeaux, 10mm à Niort, 8mm à Poitiers). Mais comme indiqué plus haut, il n'est tombé que quelques gouttes anecdotiques dans l'extrême Sud-Est. Plusieurs stations des Alpes-Maritimes ou bien de Corse n'ont pas dépassé la barre du millimètre : 0.8mm à Cannes, 0.6mm à Nice, 0.4mm à Antibes et Calvi, 0.2mm à Carros.

 

Du côté de l'ensoleillement, le bilan proche de l'équilibre à l'échelle nationale (-3%) cache là également des disparités, avec un important dégradé Nord/Sud.

 

Sur la moitié Sud, l'ensoleillement a été plutôt généreux, permettant de passer au-dessus des moyennes entre +5 et +10% : notons jusqu'à +8% à Nice, +9% à Toulouse ou encore Brive-la-Gaillarde, +10% à Albi et Bastia, +12% à Perpignan. Avec des précipitations faibles et des températures au-dessus des normes, le ressenti de ce mois de juillet a donc été plutôt estival au Sud de la France.

 

C'est tout l'inverse qui a été observé en allant vers la moitié Nord, et notamment un grand quart Nord-Ouest où la nébulosité était de la partie. Ile-de-France, Normandie, hauts-de-France, Champagne-Ardennes... toutes ces régions ont observé un déficit d'ensoleillement de l'ordre de -10% à -15% en moyenne (-12% à Paris, -15% au Touquet). Mais c'est en Bretagne et sur le Cotentin où la grisaille a été la plus notable, avec un déficit dépassant les -20% par endroit (-21% à Brest et Rennes, -25% à Cherbourg).
Grisaille et encore petite fraîcheur, les régions du Nord-Ouest ne peuvent donc pas affirmer avoir vécu un mois de juillet digne de l'été...

 

En termes de durée d'ensoleillement, ce déficit dans le Nord-Ouest se traduit par un total qui ne dépasse pas les 200 heures cumulées sur les villes les plus proches de la Bretagne et des côtes de la Manche. Le soleil a en effet brillé 195 heures à Paris, 187h à Rouen, 186h à Cherbourg, 174h à Rennes, 163h à Saint-Brieuc... et seulement 142 heures d'ensoleillement pour Brest.

 

L'ensoleillement a été compris en moyenne entre 220 heures et 260 heures de l'Aquitaine à l'Alsace, et de 270 à 290 heures entre Midi-Pyrénées, l'Auvergne et Rhône-Alpes. Mais c'est comme à l'accoutumée près de la grande bleue où le soleil a brillé de manière beaucoup plus insistante avec souvent plus de 350 heures au cumulé. Les valeurs d'ensoleillement les plus élevées sont de 376 heures à Nice, 381h à Bastia, 392h à Marseille-Marignane, 394h à l'Ile du Levant (Var) et un maximum national de 396 heures à Ajaccio.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Carcassonne, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.