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Bilan de la première vague de chaleur de l'année 2024

La première vague de chaleur de l'année 2024 après une première moitié d'été morose

Alors que nous vivons depuis le milieu du printemps des conditions assez moroses, grises, humides et même fraîches, la France vient toutefois de vivre la toute première vague de chaleur de cette année 2024 en cette fin juillet et début août (du moins dans la moitié Sud puisque le nord de la France a été plutôt épargné).

 

Cette vague de chaleur est la 48e observée à l'échelle nationale depuis le début du recensement en 1947. Par définition, les critères d'une vague de chaleur sont acquis lorsque l'indicateur thermique national (moyenne des températures minimales et maximales de 30 stations métropolitaines) est :

  • supérieur ou égal pendant un jour à 25,3 °C (ce qui était du 29 juillet au 1er août)
  • doit être supérieur ou égal à 23,4 °C pendant au moins 3 jours (5 jours au total dans le cas présent du 29 juillet au 2 août).

 

Si nous avons observé à plusieurs reprises des journées chaudes mais sans excès (48% du territoire ayant dépassé les 30°C le 26 juin dernier, 43% le 9 juillet et 71% le 19 juillet), cette séquence chaude reste la plus importante de cet été 2024. Lors de la journée du 30 juillet, 92% des stations métropolitaine ont atteint les 30°C et près de la moitié du territoire avait même dépassé la barre des 35°C (44%).

 

La journée la plus chaude de cette séquence a été observée le 31 juillet, avec un indicateur national de 27.29°C, suivi du 30 juillet (27.21°C). Ces deux journées entrent dans le top 25 des plus chaudes mesurées depuis l'après-guerre.


Proportion du territoire français concerné par une chaleur forte (30°C), très forte (35°C) et intense (40°C) depuis le 1er juin 2024 - Statistiques sur plus de 1700 stations
 

Plusieurs records de chaleur battus, les 40°C dépassés dans le Sud-Est

Entre le 28 juillet et le 1er août, plusieurs stations du Sud-Est du pays ont dépassé (parfois à de multiples reprises) la barre fatidique des 40°C. Au total, ce sont 21 stations du réseau national qui ont franchi ce seuil, avec des maximums constatés sur la station Varoise des Arcs le 1er août (41.2°C) et dans la commune Audoise de Granès le 30 juillet (41.1°C).


Languedoc, Provence, Corse ont dépassé les 40°C... mais également une occurrence dans le Sud-Ouest, dans le centre ville de Bordeaux avec 40.2°C le 29 juillet dernier (station de Bordeaux-Paulin).


Températures maximales observées entre le 28 juillet et le 1er août 2024

 

Pour ces températures maximales, l'après-midi le plus chaud a été observé le 30 juillet : l'indicateur thermique national pour ces températures maximales a atteint 34.57°C. Durant cette journée, la barre des 35°C a été atteinte jusqu'en région Parisienne. Seules les côtes de la Manche ne sont pas parvenues à franchir les 30°C (seuil de la forte chaleur) durant l'après-midi du 30 juillet.


Températures maximales observées le 30 juillet 2024
- Météo-Villes

 

Au cours de cette vague de chaleurs, plusieurs records ont été battus. Parmi eux, deux records absolus de chaleur tous mois confondus sont à noter (parmi des stations mesurant depuis au moins 20 ans) : il s'agit des stations de Granès (Aude) avec 41.1°C, et de Seillans (Var) avec 39.7°C. Ces deux stations mesuraient déjà la température au cours de la grande canicule d'août 2003.


Records absolus de température maximale battus entre le 29 juillet et le 1er août 2024 (stations avec plus de 20 ans de mesure)

 

13 autres records mensuels ont aussi été battus, 10 pour un mois de juillet (entre le 29 et le 31), et 3 autres records pour un mois d'août lors de l'après-midi du 1er août. Il s'agit là aussi de stations mesurant depuis au mois 20 ans, quasi-intégralement antérieurs à l'été 2003.


Records mensuels (JUILLET) de température maximale battus entre le 29 et le 31 juillet 2024 (stations avec plus de 20 ans de mesure)

 


Records mensuels (AOÛT) de température maximale battus le 1er août 2024 (stations avec plus de 20 ans de mesure)

 

Des records également observées durant la nuit

Mais cette vague de chaleur ne se traduit pas seulement par ses records de chaleur diurne... car en effet, les températures ont été parfois très élevées même au cœur de la nuit, permettant là aussi de battre certains records.

En point d'orgue, la nuit du 30 au 31 juillet a été caniculaire : avec un indicateur thermique minimal de 21.1°C, il s'agissait de la 4e nuit la plus chaude jamais mesurée en métropole depuis le début des statistiques en 1947. Le podium est constitué de trois nuits du XXIe siècle :

  • 21.4°C durant la nuit du 24 au 25 juillet 2019
  • 21.3°C durant la nuit du 13 au 14 août 2003
  • 21.3°C durant la nuit du 24 août 2023

 

Durant cette nuit en question, les températures ne se sont pas abaissées sous les 26.9°C à Nice, 25.8°C à Porto-Vecchio, 24.8°C à Cognac, 23.9°C à Angoulême, 23.5°C à Limoges ou encore Lons-le-Saunier, 23.4°C à Bordeaux, 23.3°C à Blois, 23.2°C à Bourges, 22.9°C à Poitiers...


Températures minimales observées durant la nuit du 30 au 31 juillet 2024 - Météo-Villes

 

Au cours de cette vague de chaleur, plusieurs records de douceur voire de chaleur nocturne ont été battus pour un mois de juillet ou bien un mois d'août (jusqu'à 26.6°C à Nîmes durant la nuit du 1er au 2 août, battant le record centenaire de 26.2°C de la nuit du 11 au 12 août 1923).


Quelques rares stations ont également observé leur nuit la plus douce de leur histoire (stations mesurant depuis au moins 30 années) : il s'agit par exemple des stations Charentaises d'Angoulême et de Rioux-Martin, ainsi que de la station de Nizy-le-Comte (Aisne), mais cette liste n'est pas exhaustive.


Records MENSUELS ou ABSOLUS de température minimale haute battus du 28 juillet au 2 août 2024 (stations avec plus de 30 ans de mesure)

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.