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Bilan national cartographié d'août 2019

Si le bilan complet de l'été a été publié (voir notre actualité dédié >>), qu'en est-il exactement du récent mois d'août écoulé ? Quelques éléments de réponse ...

Image d'illustration pour Bilan national cartographié d'août 2019

Notre été météorologique s'est terminé sur une anomalie de +2.1°C. Ce mois d'août a toutefois été un peu moins torride que les deux mois précédents puisque nous finissons avec une note globale de +1.2°C par rapport à la moyenne sur la période 1981-2010. Si cette valeur présente un écart considérable avec le record inatteignable d'août 2003 (+4.2°C), août 2019 entre malgré tout dans le top 10 des mois d'août les plus chauds depuis 1900 !

Comme sur l'ensemble de l'été, un dégradé Est-Ouest est perceptible : la chaleur a été moins importante en direction de l'arc Atlantique (anomalie souvent inférieure à +1°C) et surtout en direction de la Bretagne (dans le Finistère, Brest est même la seule ville de notre panel a avoir obtenu des températures inférieures aux moyennes, de l'ordre de -0.5°C). A l'inverse, c'est dans la moitié Est que l'écart aux moyennes est le plus important, dépassant par endroit les +2°C (2.4°C à Langres ou encore à Embrun, 2.2°C à Nîmes).

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Contrairement au mois de juillet, deux séquences humides notables et bénéfiques se sont produites durant la seconde décade du mois d'août : la première dans le quart Nord-Ouest autour du pont du 15 août (de 20 à 40mm), la seconde autour du 19/20 août avec un front stationnaire des Pyrénées à la Franche-Comté en passant par les Alpes (60 à 70mm en l'espace de 24h, parfois plus de 100mm en 3 jours >>). De fréquents orages se sont également manifestés entre la Haute-Loire et le Rhône, apportant des cumuls très importants (151mm à Saint-Etienne, 104mm à Mâcon, 97mm à Lyon-Bron).

Ces deux séquences ressortent nettement dans le bilan... Puisque partout ailleurs, la sécheresse s'est encore aggravée ! Il est souvent tombé moins de 30mm du nord de l'Aquitaine à la Champagne, en passant par le nord de l'Auvergne la Bourgogne et surtout la région Centre (17mm à Bourges, 9mm à Nevers). Près de la Méditerranée, la sécheresse était encore plus remarquable puisque de nombreux secteurs n'avaient reçu aucune goutte durant tout le mois (0mm à Nîmes, Perpignan, Hyères ...).

 

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A l'échelle national, le bilan était nettement déficitaire, autour de -20% par rapport à la moyenne 1981-2010. Les pluies tombées durant la 2e décade ont toutefois permis sur certains secteurs d'atteindre voire de dépasser cette moyenne mensuelle (sud de Midi-Pyrénées,  Bretagne, Pays de la Loire). De la Haute-Loire au sud de l'Alsace, le cumul atteint une fois et demi voire deux fois la normale à la faveur de nombreux orages (+114% à Saint-Etienne).

Partout ailleurs le déficit prédomine, souvent compris entre -30 et -50% de l'Aquitaine aux frontières du Nord-Est, et même entre -50 et -80% entre la région Centre et le Limousin. Dans le quart Sud-Est, compte tenu de l'absence totale de pluies, le déficit est parfois total (-100%).

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Côté ensoleillement, seul le nord de la Bretagne n'a pas réussi à franchir la barre des 200 heures cumulés (192h à Saint-Brieuc, 164h à Brest). Près de la grande bleue, et plus localement sur le nord de Midi-Pyrénées, le total a pu dépasser les 300h, avec un maximum national relevé à Ajaccio (350h). Partout ailleurs, l'ensoleillement a été relativement homogène, souvent compris entre 230 et 270h.

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Mais si l'ensoleillement a été plus généreux dans le Sud-Est, il s'agissait tout simplement de conditions habituelles (valeurs quasi conformes aux moyennes, voire localement déficitaires sur les Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence et Haute-Corse). A peine plus de 200h d'ensoleillement dans le quart Nord-Ouest, ce qui reste là aussi assez cohérent pour un mois d'août (entre 0 et +10% d'excédent). Mais sur une large bande s'étendant des Pyrénées au Nord-Ouest, en passant par le Massif-Central, cet excédent devient marqué, compris entre +10 à +25% (+24% exactement au Puy-en-Velay).

En terme de bilan national, l'ensoleillement était légèrement excédentaire pour ce mois d'août 2019 d'environ +10%.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.