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Retour des fortes chaleurs : peut-on parler d'été indien ?

Comme annoncé il y a quelques jours (>>), les conditions estivales nous sont promises durant quelques jours. Un retour des fortes chaleurs tout d'abord dans la moitié Sud avant une extension probable jusqu'aux abords de la Seine pour la journée de dimanche.

Nous repasserons dès lors très largement au dessus des températures habituelles pour une mi-septembre (parfois entre 8 et 10°C). Des pointes à 33 voire 34°C sont attendues du nord de l'Aquitaine jusqu'au val de Loire, en passant par le Limousin. A partir de mardi, le flux redevientdra septentrional, provoquant un rafraîchissement sur la moitié Nord (qui s'étendra au reste du pays en 2e partie de semaine prochaine).

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Températures maximales prévues - samedi 14, dimanche 15, lundi 16 et mardi 17 septembre 2019 - Météo-Villes

 

Avec l'immience de cette nouvelle pulsion chaude, plusieurs médias commence à évoquer le début d'un « été indien ». Mais cette notion est-elle exacte pour cet épisode à venir ? Si cette expression est souvent employée en France, celle-ci n'a pourtant aucun sens en plein mois de septembre. Car si l'été météorologique est terminé (période du 1er juin au 31 août), l'été calendaire et astronomique s'étend quant à lui jusqu'au dimanche 22 septembre inclus. Il serait donc illogique de parler d'été indien avant même la fin de l'été...

 

Mais il semble nécessaire de comprendre le sens de cette expression. Elle voit son origine outre-Atlantique, plus exactement en Pennsylvanie à la fin du 18e siècle, avant de s'étendre à toute l'Amérique du Nord et notamment au Canada. Dans ce dernier pays, elle correspond à deux paramètres :

  • Les premières gelées de la saison doivent déjà être apparues

  • Les températures doivent dépasser au moins les 15°C durant un minimum de 3 jours

Deux critères qui correspondent à une période comprise généralement en octobre et novembre, soit durant l'automne calendaire.

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En France, cette notion d' « Eté Indien » a été rendue populaire par la fameuse chanson éponyme interprétée par Joe Dassin en 1975.

C'était l'automne
Un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien

 

Mais comme Joe Dassin l'explique, ce type de temps n'existe qu'en Amérique du Nord. Car si le Quebec se situe à la même latitude que la France, le climat entre ces deux territoires est pourtant radicalement différent : l'influence continentale nord-Américaine est faite de contrastes saisissants à l'automne, marquées par les premières coulées froides (premières gelées) très hâtives parfois dès le mois de septembre.

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Exemple de situation d'été indien à Quebec à la fin septembre 2014 - Infoclimat

 

Sur l'Europe de l'Ouest où le climat est à dominante océanique, les gelées se font de façon bien plus tardive et surtout de manière plus localisée. Pour cette raison, la transposition Française de cette notion veut qu'une simple période douce (20-25°C) après la fin officielle de l'été soit un critère suffisant. Dans la réalité, si l'on veut respecter les véritables critères, nous ne pouvons parler d'été indien tant que les gelées n'auront pas fait leur apparition sur notre pays. Des gelées qui se sont produites sur plusieurs régions (à différencier de gelées ponctuelles et localisées) lors des séquences froides du 10 octobre en 2016, du 30 octobre pour 2017, ou du 27 octobre en 2018.

 

Si l'on prend quelques exemples, la séquence exceptionnellement chaude de la mi-octobre 2018 qui a été considérée comme période d'été indien au sens français (>>), ne l'est en réalité pas si l'on prend en compte les vrais critères de qualification cités précédemment (car aucune séquence de gelée généralisée observée auparavant).

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Températures maximales les 12 et 13 octobre 2018 - Météo-Villes

 

Situation similaire fin septembre/début octobre 2011 avec une vague de chaleur historique (plus de 30°C en Bretagne) mais là aussi aucune séquence froide et étendue ne s'était manifestée avant cet épisode. La notion d'été indien au sens stricte du terme était donc inexacte.

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Fortes chaleurs en Bretagne début octobre 2011 - Article de presse Le Télégramme (>>)

 

En terme d'exemple tout à fait adéquat, nous pouvons citer la première décade de novembre 2015 (l'une des plus chaudes jamais observées en France (>>, >>, >>). L'épisode de douceur, voire de chaleur d'une durée de plusieurs jours a fait suite à un pic très frais lors de la mi-octobre (où les premières gelées sont apparues), remplissant les critères de l'été indien.

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Températures minimales le 16 octobre 2015 et températures maximales le 8 novembre 2015 - Météo-Villes

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Eté indien sur la Nouvelle-Aquitaine - novembre 2015 - France 3 (>>)

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.