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Douceur généralisée : le bilan du mois de janvier 2020

Comme à chaque début de mois, nous établissons un bilan cartographié du mois écoulé. Voici donc les données du mois de janvier 2020 en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Image d'illustration pour Douceur généralisée : le bilan du mois de janvier 2020

Dès les premiers jours de janvier, nous nous sommes posés cette question : à quand l'arrivée du froid ? (>>,>>) Et bien les semaines passent, et cette question demeure toujours sans réponse...

Hormis une très brève parenthèse "hivernale" autour du 20 janvier accompagnée de gelée (nous n'étions en réalité que très peu sous les moyennes de saison >>), c'est la douceur qui a régné sur l'ensemble du territoire lors de ce mois de janvier. Des records journaliers de douceur nocturne ont même été battus le 31 janvier, annonçant une poussée printanière remarquable pour début février (>>). Au final, ce mois de janvier 2020 termine sur une forte anomalie de +2.2°C, par rapport aux moyennes établies sur la période 1981-2010, soit le 8e mois de janvier le plus doux depuis 1900.

Hormis du côté de la Bretagne et dans l'extrême Sud, l'anomalie dépasse les +2°C (+1.2°C à Brest, Perpignan et Saint-Girons pour les valeurs les moins hautes). La région Centre ainsi que le Grand-Est ont connu les températures les plus anormalement élevées, s'approchant même de la barre des +3°C (jusqu'à +2.9°C à Bourges, +2.8°C à Colmar et au Puy-en-Velay, +2.7°C à Strasbourg, Chateauroux, Langres ou encore Bourg-Saint-Maurice).

 

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Après une toute fin d'année 2019 marquée par des pluies abondantes, parfois records et créatrices d'inondations (consultez les bilans de novembre >> et décembre >> à ce sujet), ce début d'année 2020 marque un coup d'arrêt. En effet, les précipitaitons ont été limitées en raison de conditions globalement très anticycloniques (en point d'orgue : la journée du 20 janvier avec une pression de 1049,7hpa à Abbeville, nouveau record absolu national d'après-guerre). Seule exception : l'aiguat ayant touché le Roussillon du 20 au 23 janvier, ayant provoqué une crue majeure de l'Aude et de l'Agly (>>).

Hormis donc près du Roussillon (excédent important de +113% à Perpignan), ainsi qu'aux abords de la Bretagne (+21% à Rennes, +16% à Nantes), toutes les autres régions n'ont pas atteint leur moyenne pluviométrique habituelle. Le déficit est d'ailleurs très marqué sur une grande moitié Est du pays où il est souvent tombé deux voire trois fois moins que la normale (-85% à Clermont-Ferrand, -84% à Hyères, -71% à Ajaccio, -69% à Nice;, -66% à Strasbourg, -65% à Colmar et Lyon).

De ce fait, le bilan est largement déficitaire à l'échelle nationale avec une pluviométrie de -31% par rapport à la moyenne de la période 1981-2010 sur notre panel de stations.

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C'est au niveau de l'arc Atlantique où les pluies ont donc été les plus "généreuses" au cours du mois de janvier, quelques perturbations océaniques ayant réussies à s'infiltrer (jusqu'à 140mm au maximum sur notre panel à Brest, à égalité avec la station de Perpignan ayant subit l'aiguat en fin de mois).

Le cumul décroit sensiblement à mesure que l'on avance vers les régions de l'Est... A tel point que de nombreuses villes n'ont pas atteint la barre des 30mm voire même des 20mm (14mm à Saint-Etienne et au Puy-en-Velay, 13mm à Hyères, 11mm à Strasbourg et Colmar). La palme revient à Clermont-Ferrand... avec 4 tous petits millimètres (secteur habituellement très peu arrosé en période hivernale, la moyenne n'étant que de 27mm en janvier).

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Les hautes pressions ont dominé durant ce mois. Toutefois, si anticyclone est souvent synonyme de nuages bas et brouillards en hiver (>>), ce n'était pas réellement le cas ces dernières semaines avec une atmosphère plutôt sèche.

Résultat, l'ensoleillement a été relativement généreux, notamment sur la moitié Nord où l'excédent dépassent souvent les +30%, voire même bien davantage (jusqu'à +73% à Colmar, +56% à Nevers, +52% à Poitiers). Seules exceptions où le soleil s'est montré plus discret que d'habitude : les Hauts-de-France (-42% à Abbeville, -26% à Beauvais), mais aussi entre Languedoc et Provence régulièrement concernées par des entrées maritimes (-29% à Millau, -26% à Montpellier, -24% à Nîmes, -17% à Marseille-Marignane).

Au total, le bilan mensuel national est excédentaire, avec +16% par rapport à la moyenne 1991-2010 sur notre panel de stations.

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Si l'ensoleillement est quelques peu déficitaire près de la Méditerranée, ne nous leurrons pas : le Sud-Est du pays reste pourtant le secteur le plus ensoleillé avec plus de 100h de soleil cumulé (jusqu'à 177h à Bastia pour le maximum de notre panel, 152h à Nice et Embrun, 141h à Saint-Auban). Les Pyrénées ne sont pas en reste avec 145 heures de soleil du côté de Tarbes ou encore 138h à Saint-Girons. Fait notable pour un mois de janvier, cette barre des 100h a été dépassée sur plusieurs villes de la moitié Nord (124h à Colmar, 106h à Poitiers, 104h à Luxeuil, 102h à Nevers).

Les Hauts-de-France ainsi que les frontières du Bénélux sont en retrait, atteignant parfois tout juste les 40 à 50 heures cumulés (minimum de 41h à Abbeville, 48h à Beauvais, 54h à Charleville-Mézières).

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.