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Enneigement en montagne : le point à la fin janvier

Comme chaque semaine, nous vous proposons un point sur l'enneigement. Le mois de janvier se termine et de récentes chutes de neige ont concerné la plupart des massifs, parfois jusqu'à très basse altitude : c'était le cas sur les Vosges et le Massif-Central où il n'existait que de simples traces le week-end dernier.

L'enneigement moyen reste encore assez hétérogène selon les altitudes, notamment du côté des Pyrénées où celle-ci font à vitesse grand V en bas des pistes. Sur les Alpes du Nord, la couche reste très correcte et dépasse désormais les 2 mètres voire 2m50 en haut des pistes en moyenne.

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Enneigement moyen sur les massifs montagneux au 31 janvier 2020 - Météo-France (valeurs ajustées par Meteo-Villes)

 

Alpes du Nord :

La semaine écoulée a été très bénéfique en terme de neige. Il est tombé entre 50 et 75cm en moyenne sur les 7 derniers jours sur les massifs Savoyards et Haut-Savoyards à 1800m d'altitude, entre 20 et 40cm du côté de l'Isère (tombé en grande majorité durant la journée de mardi).

Hormis sur le Beaufortain et le massif du Mont-Blanc, la couche devient infime autour de 1000m d'altitude. Elle dépasse globalement les 150cm au dessus de 2000m sur les versants exposés Nord, et dépasse les 250cm au delà des 2500m d'altitude sur certains massifs (Mont-Blanc, Haute-Tarentaise, Belledonne, Oisans...).

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Station de ski des Ménuires (Savoie) - 31 janvier 2020 - Skaping

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Station de ski du Grand-Bornand (Haute-Savoie) - 31 janvier 2020 - Skaping

 

Alpes du Sud :

Comme souvent en flux de Nord-Ouest, les Alpes du Sud sont moins exposées aux perturbations que la partie septentionale de la chaîne. Le plus gros des chutes de neige se sont manifestées entre les journées de lundi et mardi, principalement sur les Hautes-Alpes (Embrunnais, Queyras, Champsaur, Pelvoux, Thabor, Dévoluy) avec 30 à 50cm cumulés à 1800m d'altitude depuis samedi dernier. Le Mercantour a malheureusement été particulièrement épargné.

Il faut remonter au delà des 1200m en moyenne pour observer les premières traces au sol sur les versants Nord. Passé 1600/1700m d'altitude, l'épaisseur croit sensiblement sur la plupart les massifs, et l'enneigement devient correct au dessus des 2000m. A 2500m en face Nord, cette couche s'échelonne de 160cm sur le Mercantour jusqu'à 230cm dans le Champsaur.

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Station de ski des Orres (Hautes-Alpes) - 31 janvier 2020 - Skaping

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Station de ski d'Orcières-Merlette (Hautes-Alpes) - 31 janvier 2020 - Skaping

 

Pyrénées Orientales :

Depuis l'épisode majeur (aïguat) de la semaine dernière, plus aucune chute notable ne s'est produite ces derniers jours sur les Pyrénées catalanes. Les températures, plutôt douces, ont alors provoqué une fonte notable aux altitudes les plues basses, et il ne reste plus que quelques traces entre 1000 et 1500m d'altitude selon l'exposition.

La couche reste toutefois importante sur les plus hauts sommets malgré cette douceur, avec 160 voire 170cm de neige en face Nord en moyenne à 2500m d'altitude.

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Station de ski du Cambre d'Aze (Pyrénées-Orientales) - 31 janvier 2020 - Skaping

 

Pyrénées centrales et occidentales :

Sur les Pyrénées centrales et occidentales, les dernières chutes de neige notables remontent à samedi dernier (20/30cm au dessus de 2000m d'altitude). Si l'enneigement s'est plutôt maintenu aux hautes altitudes depuis une semaine, la fonte est bien présente en dessous des 1500m d'altitude où la pratique de la glisse est désormais quasi-impossible.

L'écart se creuse avec la moyenne et la haute-montagne où la couche reste honorable, voire même importante dans la partie centrale de la chaîne (plus de 210cm à 2500m d'altitude sur la Haute-Ariège et même plus de 250cm sur le massif du Couserans).

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Station de ski de La Mongie (Hautes-Pyrénées) - 31 janvier 2020 - Skaping

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Station de ski de Peyragudes (Hautes-Pyrénées) - 31 janvier 2020 - Skaping

 

Massif-Central :

Quelques chutes de neige se sont manifestées en début de semaine sur le Massif-Central, parfois jusqu'à basse altitude. Il n'en reste pas moins que la couche moyenne demeure assez limitée : les premières traces sont observées vers 1100-1200m d'altitude, et l'enneigement n'atteint que 40cm sur le massif du Sancy à 1500m d'altitude.

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Station de ski de SuperBesse (Puy-de-Dôme) - 31 janvier 2020

 

Jura :

La baisse des températures du début de semaine à permis au massif du Jura d'observer de nouvelles chutes de neige (environ 15 et 20cm à 1200m d'altitude).
Au total, la couche est désormais comprise entre 20 et 30cm en moyenne à 1300m d'altitude, sur le versant Nord, et les premières plaques sont visibles au sol autour de 1000m d'altitude.

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Station de ski des Monts Jura - Le Montoisey (Ain) - 31 janvier 2020 - Skaping

 

Vosges :

Comme sur le Jura, le constat est similaire sur les Vosges avec des chutes de neige remontant au début de semaine (de 25 à 35cm cumulés depuis le week-end dernier). Toutefois, cette neige s'est déjà tassée et la couche reste plutôt faible (pas plus de 25cm sur les sommets). Il faut monter à 900m d'altitude environ pour apercevoir des dernières traces.

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Station de ski du Markstein (Haut-Rhin) - 30 janvier 2020

 

Corse :

Très peu, voire pas de neige à constater cette semaine sur les massifs Corse (il faut remonter au week-end dernier). Toutefois, l'enneigement reste acceptable avec plus de 120cm près du sommet du Monte Cinto en versant Nord (>2500m d'altitude), et 75cm en moyenne sur le haut des pistes à 2000m d'altitude. Les premières traces de neige y sont ici observées dès 1200m environ en face Nord.

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Station de ski de Ghisoni - U Capaghjolu (Haute-Corse) - 31 janvier 2020

 

Prévisions :

Pour ces prochains jours, la couche de neige devrait être mise à mal jusqu'à ce lundi inclus, et ceci sur tous les massifs et à toutes les altitudes. En effet, outre un temps sec, c'est une douceur remarquable voire même exceptionnelle qui devrait toucher le pays (jusqu'à 15°C à 1500m d'altitude sur les Pyrénées et les Alpes du Sud). Les plus basses altitudes en souffriront davantage, et les traces de neige devraient disparaitre en bas des pistes sur le Massif-Central, Jura, Vosges voire même sur certaines stations des Pyrénées.

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Accumulation de neige prévue d'ici lundi 3 février inclus - modèle GFS via AlloSurf

 

Toutefois, une baisse radicale des températures devrait intervenir pour le mardi 4 février, s'accompagnant de chutes de neige jusqu'à très basse altitude sur les massifs de l'Est. Entre mardi et mercredi, une couche de neige fraîche de 25 à 40cm est attendue sur le Jura et les Alpes du Nord, 15/20cm entre Vosges et Massif-Central et seulement quelques centimètres à peine sur les Pyrénées. Les Alpes du Sud (notamment Haut-Var, Haut-Verdon, Mercantour) ainsi que la Corse resteront à l'écart.

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Accumulation de neige prévue d'ici mercredi 5 février inclus - modèle GFS via AlloSurf

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.