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Prévisions météo

Douceur, humidité et risque d'épisode cévenol : une semaine agitée en perspective

La semaine écoulée a été marquée par des précipitations abondantes, principalement lié au passage de l'ex-ouragan Kirk, et aboutissant à des inondations exceptionnelles autour du bassin Parisien notamment. Qu'en sera -t-il pour la semaine prochaine (du 14 au 20 octobre) ?

 

La synoptique globale de la semaine à venir devrait voir notre pays situé entre deux centres d'actions majeurs : un anticyclone positionné vers l'Est de l'Europe, et un vaste système dépressionnaire situé au large des Iles Britanniques. Dans cette configuration, c'est un flux de Sud doux voir très doux qui concernera nos régions ces prochains jours... avant le retour de l'humidité par l'Atlantique mais aussi sur les bords de la Méditerranée.


Synoptique globale prévue - semaine du 14 au 20 octobre 2024 - ECMWF

 

Une semaine sous de signe de la douceur voire de la chaleur

Ces dernières semaines ont été marquées par des températures souvent fraîches sur notre pays, marquant l'arrivée en force de l'automne. Toutefois, le flux de Sud à Sud-Est qui nous concernera au moins jusqu'en milieu de semaine devrait provoquer une hausse des températures généralisée.


C'est bel et bien la douceur qui sera de la partie en cette mi-octobre, puisque nous pourrions nous situer selon les derniers scénarios de +3 à +6°C au dessus des moyennes de saison en fonction des régions. C'est notre pays qui possèdera l'excédent de température le plus élevée au cours de cette semaine.


Anomalie de température prévue - semaine du 14 au 20 octobre 2024 - ECMWF

 

Déjà ce week-end, la douceur s'est installée dans le quart Sud-Ouest avec des températures supérieures à 20°C, voire même jusqu'à 25°C au pied des Pyrénées ainsi que sur la côte basque. C'est cette douceur qui devrait s'étendre au fil des jours vers les régions septentrionales : la barre des 20°C sera atteinte jusqu'au nord du pays en milieu de semaine, tandis que le seuil de chaleur (25°C) continuera d'être dépassé dans le Sud-Ouest, et plus isolément par effet de foehn sur la Corse, en plaine de la Limagne (Clermont-Ferrand) ou encore dans certaines vallées Alpines.

 

Ces températures amorceront une baisse à partir de jeudi dans l'Ouest du pays (en raison d'une dégradation pluvieuse). Mais l'air restera doux, notamment en matinée où le thermomètre restera sensiblement au-dessus des 10°C, voire même au-delà des 15°C au plus frais de la nuit sur un grand nombre de départements.


Températures maximales prévues - lundi 14 et mardi 15 octobre 2024 - Météo-Villes

 


Températures maximales prévues - mercredi 16 et jeudi 17 octobre 2024 - Météo-Villes

 

 

De l'humidité, et un risque d'épisode cévenol marqué

Malheureusement, il va falloir encore patienter pour retrouver des conditions anticycloniques sèches et calmes. Car cette douceur sera aussi accompagnée d'humidité, qui augmentera de manière significative en seconde partie de semaine.

En effet, le système dépressionnaire sur le proche-Atlantique devrait progressivement gagner du terrain avant d'impacter la France et tout l'Ouest de l'Europe, apportant de nouveau son lot de précipitations abondantes notamment à partir de la journée de mercredi. D'ici le week-end prochain, c'est une grande partie Ouest de la France qui sera soumis à des pluies notables pouvant dépasser les 60 à 80mm selon certains scénarios. Mais les régions Méditerranéennes ne seront pas en reste...


Accumulation totale des précipitations jusqu'au dimanche 20 octobre 2024 inclus - Modèle GFS via WxCharts

 

Car à la faveur de ce flux orienté au Sud-Est, c'est un air marin fortement chargé en humidité qui viendra se bloquer sur les différents reliefs et principalement sur le relief Cévenol. Le signal d'un épisode pluvieux cévenol semble prendre du galon entre les journées de mercredi et jeudi, avec des cumuls qui pourraient atteindre 200 à 300mm en l'espace de 48 heures d'après certains modèles (l'intensité des pluies restera à affiner au cours des prochains jours).


Accumulation des précipitations jusqu'au 17 octobre 2024 inclus - zone Sud-Est de la France - Modèle UKMO via Meteociel

 

Ces précipitations interviendront dans un contexte de très fort excédent pluviométrique. Depuis le début de l'année, le cumul agrégé à l'échelle du pays atteint les 830mm, soit 35% de plus que la normale (il s'agit par ailleurs du cumul le plus élevé observé à la mi-octobre en 40 ans de mesures). Face à ce constat, l'humidité des sols est déjà très importante en ce début d'automne, et la saturation est même atteinte dans certaines régions, conséquences des inondations observées ces derniers jours.

 

Ces nouvelles pluies pourraient dès lors retarder la décrue sur plusieurs régions touchées cette semaine, voire même orienter de nouveau à la hausse le niveau de plusieurs cours d'eau. De nouvelles crues ne sont donc pas à exclure, d'une part aux abords des Cévennes, et d'autre part sur le bassin Parisien et en Centre-Val-de-Loire si ces prévisions se confirment.


Indicateur national de précipitations pour l'année 2024 (au 12 octobre) - Association Infoclimat

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.