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Douceur / Forte chaleur / Incendies

La chaleur du week-end prochain sera-t-elle durable ?

 

Retour de la chaleur en seconde partie de semaine

Si une faible influence océanique nous apporte des températures encore un peu fraîches pour la période sur la majorité de la France en ce début de semaine, la situation va peu à peu évoluer dans les prochains jours.

Le flux va en effet basculer à l'ouest d'ici le milieu de semaine puis au sud-ouest en altitude à partir de jeudi/vendredi, faisant remonter une masse d'air subtropicale du nord de l'Afrique vers la France d'ici le week-end.

Animation des températures à 850 hPa sur l'Europe du 26 au 31 mai 2025 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ainsi, les températures près du sol vont peu à peu remonter dans les prochains jours pour finalement repasser nettement au-dessus des normales pour le pont de l'Ascension, notamment entre vendredi et samedi avec des valeurs régulièrement situées 8 à 12 voire 14°C au-dessus des moyennes d'une fin mai.

Animation des anomalies de températures à 2m du 26 mai au 1er juin 2025 – Via TropicalTidBits

 

Ce seront dont les journées du vendredi 30 et du samedi 31 mai qui seront les plus chaudes de la semaine sur notre pays avec un véritable coup de chaleur estival concernant la quasi-totalité de la France.

Déjà jeudi, les 30°C pourront être atteints et même dépassés sur les secteurs les plus chauds de l'Aquitaine et de l'arrière-pays méditerranéen alors que la masse d'air restera un peu juste pour la période près de la Manche et des frontière du nord et du nord-est.

Le lendemain, le seuil de forte chaleur sera régulièrement dépassé au sud d'une ligne Nantes/Dijon avec à nouveau des pointes à plus de 30°C entre la Nouvelle-Aquitaine, l'Occitanie et la Provence. Certains scénarios envisagent d'ailleurs des pointes à 35°C entre le Languedoc et l'ouest de la Provence.

 

Températures maximales attendues pour les 29 et 30 mai 2025 – Modèle ECMWF HRES via meteologix

 

Samedi sera la journée la plus chaude de la semaine à l'échelle de la France avec une chaleur se propageant plus facilement vers le nord où on relèvera régulièrement plus de 25/27°C, localement 28/29 voire 30°C sur le centre du pays. Plus au sud, les températures devraient repartir à la baisse en raison du retour d'un risque orageux, plus franc près des reliefs. On relèvera tout de même à nouveau plus de 30°C sur l'arrière-pays méditerranéen, souvent 27/28°C du côté de l'Occitanie.

Dimanche, une baisse des températures plus marquées pourrait être observée sur une large partie de la France, de l'air océanique envahissant les ¾ du pays par le nord-ouest. La chaleur serait ainsi repoussée plus au sud-est, notamment sur l'arrière-pays méditerranéen où celle-ci restera estivale.

 

Températures maximales attendues pour les 31 mai et 1er juin 2025 – Modèle ECMWF HRES via meteologix

 

Une chaleur finalement peu durable ?

Il y a encore quelques jours, la majorité des modèles de prévisions envisageaient un début juin chaud et estival sur la majorité de la France. Néanmoins, cette tendance a bien évolué depuis bien que des incertitudes persistent encore.

Selon le modèle européen ECMWF, l'influence océanique dépressionnaire reprendrait le dessus pour la première semaine de juin avec un temps humide et rafraîchi concernant une large partie ouest et nord du pays mais une chaleur un peu plus de saison en allant vers la méditerranée. Entre les deux, les orages pourraient s'avérer plus récurrents du sud-ouest aux reliefs de l'est.


Scénario du modèle européen pour le milieu de semaine du 2 au 8 juin 2025 – via WX CHARTS

 

Pour le modèle américain, la chaleur pourrait plus facilement reprendre le dessus sur le sud et l'est de la France alors que l'ouest et le nord-ouest seraient soumis à de l'air plus océanique et humide. Dans cette configuration, nous devrions observer un temps plus estival mais parfois orageux sur le sud et l'est de la France avec une chaleur plus marquée vers la Méditerranée et un temps plus humide et parfois assez frais sur l'ouest et surtout le nord-ouest du pays.


Scénario du modèle américain pour le milieu de semaine du 2 au 8 juin 2025 – via WX CHARTS

 

Il est pour le moment difficile de dégager une tendance véritablement fiable pour cette première de juin, même si la tendance chaude, sèche et estivale initialement envisagée pour le début du mois de juin sur la France semble véritablement compromise.

 


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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.