Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

Une vague de chaleur est-elle possible en cette saison ?

 

Une chaleur devenant plus fréquente en mai

 

Comme l'indique le fameux dicton « en mai, fais ce qu'il de plaît », le mois de mai est la période de l'année où le printemps s'affirme véritablement. Le soleil, plus haut dans le ciel, réchauffe plus efficacement les basses couches de l'atmosphère lorsque celui-ci n'est pas contrarié par l'instabilité, ce qui fait que les températures moyennes observent une hausse notable entre le début et la fin du mois.

Par exemple, la température moyenne passe de 13,4°C le 1er mai (moyenne 1991-2020) à à 17,4°C le 31 mai, soit une hausse de +4°C, la plus importante en un seul mois sur une année.

 


Évolution de l'indicateur thermique national entre janvier et juillet sur la France – Via infoclimat.fr

 

Ainsi, les premières sensations régulières de chaleur sont observées durant le mois de mai en France. Il n'est en effet pas rare d'atteindre ou de dépasser les 25°C au nord comme au sud durant la première quinzaine et les 30°C sont plus régulièrement atteints en fin de mois, parfois plus de 35°C sur le sud et notamment le sud-ouest.

Néanmoins, les véritables vagues de chaleur sont un peu plus rares. Il est en effet important de distinguer les pics et les vagues de chaleur :

  • Un pic de chaleur désigne un épisode bref, de 24 à 48 heures durant lequel les températures sont supérieures aux normales de saison, sans pour autant que celles-ci se montre exceptionnelles.
  • Une vague de chaleur désigne un épisode de températures nettement plus élevées que les normales de saison pendant plusieurs jours consécutifs. Pour parler de vague de chaleur, l'indicateur thermique national doit être supérieur ou égal pendant un jour à 25,3°C mais doit également être supérieur ou égal à 23,4°C pendant au moins 3 jours.

 


Critères retenus pour définir une vague de chaleur selon Météo-France – AFP

 

La vague de chaleur se termine lorsque l’indicateur thermique national redescend sous 23,4 °C pendant 2 jours consécutifs ou lorsqu’il redescend même une journée sous 22,4 °C.

Ainsi, une masse d'air particulièrement chaude doit concerner la France pour qu'une véritable vague de chaleur se produire, ce qui n'est pas si courant en mai, notamment durant les deux premières décades (mais l'est bien plus en juin). Néanmoins, des vagues de chaleur ont déjà concerné la France par le passé.
 

 

Vagues de chaleur en mai : des exemples par le passé

 

Mai 2022 : vague de chaleur intense et précoce

 

Si le mois de mai 2022 s'était montré estival sur la quasi totalité de la France, c'est notamment entre le 14 et le 22 qu'une vague de chaleur exceptionnellement précoce et intense avait concerné le pays. Lors des journées des 17 et 18 mai, la barre des 30°C est dépassée sur plus de la moitié du territoire français et l'on dépasse localement les 35°C dans le sud du territoire.

 

Températures maximales en France les 17 et 18 mai 2022 - cartes infoclimat.fr

 

Lors de cette vague de chaleur, on mesure jusqu'à 36,7°C à Saint-Come-d'Olt en Aveyron ! Nous battons également le record printanier du nombre de jours consécutifs plus chauds que la normale (total de 42) !

 

Mai 2005 : Chaleur estivale pour la fin mai

 

À la fin du mois de mai 2005, une vague de chaleur précoce touche d'abord le sud-ouest du pays avant de s'étendre à la totalité de la France. Le 26 mai par exemple, on atteint ou dépasse les 30°C sur la majorité des régions (30°C à Paris, 31°C à Strasbourg et Poitiers, 32°C à Bordeaux et 33°C à Biscarosse).

Le lendemain est encore plus chaud avec de nombreux records mensuels battus à travers le pays. On relève jusqu'à 33°6 à Paris-République, 33°C à Orléans et Colmar, 32°C à Bourges, Auxerre et Dieppe, 31°C au Touquet et Guéret, 29°C à Dinard. Le 28 mai, c'est sur l'Est du pays que la chaleur est la plus marqué avec jusqu'à 32°C à Luxeuil, Lyon, Saint-Étienne ou encore 33°C à Grenoble.

 

Chaleur de la fin mai 2005 - analyse météo et températures maximales du 27 mai 2005 - Archives Météo-Villes

 

 

Mai 1989 : une vague de chaleur pour la dernière décade de mai

 

Du 20 au 24 mai 1989, une masse d'air subtropical envahit le pays avec une chaleur digne de l'été sur la majorité de la France. On relève généralement plus de 30°C l'après-midi au nord comme au sud, y compris en Bretagne et en Normandie.

 

 

Mai 1976 : chaleur et sécheresse en France

 

Le mois de mai 1976 se montre exceptionnellement chaud et sec sur la France, marquant d'ailleurs le début d'une des plus importantes sécheresses qu'ait connu le pays dans son histoire. Une vague de chaleur très précoce est observée entre le 6 et le 9 mai avec des températures estivales concernant surtout la moitié nord du pays.

On relève plus de 30°C le 7 et le 8 mai sur la Normandie, la Picardie, la Région parisienne, la Champagne et la Lorraine et on se baigne sur les Côtes de la Manche. A contrario, les températures ne dépassent pas 14 à 17° près de la Méditerranée.

 

Chaleur précoce à Paris, sur les quais de la Seine, le 6 mai 1976 – Archives Météo-Villes

 

 

Mai 1945 : un temps estival pour l'armistice !

 

Alors qu'il neigeait encore sur bon nombre de régions en début de mois, la France connaît un temps estival du 7 au 17 mai 1945 avec des températures exceptionnelles sur bon nombre de régions. À Lyon, on bat des records de chaleur quotidiennement entre le 9 et le 13 mai et on relève entre le 12 et le 17 mai jusqu'à 36°C à Montpellier, 35°C dans les Landes, 34°C à Lyon ou encore 32°C à Paris !

 

Analyse météo du 11 mai 1945 où les fortes chaleurs concernent presque toute la France ! - Météo-Villes


 

Retrouvez d'autres vagues de chaleur en mai, comme à la fin du mois de mai 1944 ou la dernière décade de mai 1922 dans notre Chronique depuis 1850 >> mais également dans notre Almanach >>

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.