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Mai 2020 : la Bretagne, région la plus ensoleillée de France !

Après un bilan détaillé du printemps météorologique 2020 écoulé (période mars-avril-mai, consultable sur notre actualité dédié (>>), focus désormais sur le mois de mai 2020 en terme de température, précipitations et ensoleillement (panel de 73 stations).

 

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La première décade a marqué les premières véritables sensations estivales : la journée du 4 mai a même été exceptionnelle dans le Sud-Ouest avec un record national de chaleur pré-10 mai (35.4°C à Cambo-les-Bains, dans les Pyrénées-Atlantiques >>).
Le déconfinement du 11 mai a toutefois été le théâtre d’un changement de temps avec le retour de températures plus fraîches. Passant sous les moyennes avec une chute ayant localement atteint les 20°C en l’espace de 24 heures, des gelées ont même été observées lors des fameux « Saints de Glace » (>>).
A partir du 16-17 mai, ces températures ont entamé une nouvelle hausse. Si le thermomètre affichait des valeurs conformes à une fin mai au petit matin, l’été faisait son retour de manière précoce l’après-midi avec le retour de fortes chaleurs jusqu’au week-end de la Pentecôte (30.5°C à Paris le 21 mai, jusqu’à 33.9°C dans l’agglomération Grenobloise le 22 mai) (>>; >>)

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Graphique Météo-France

 

A l’échelle nationale ; l’anomalie thermique a atteint +1.5°C en ce mois de mai 2020. Il s’agit du 12e mois consécutif plus chaud que la moyenne, du jamais vu depuis le début des relevés météorologiques en France ! Par ailleurs, il s’agit du 5e mois de mai le plus chaud depuis 1900 (record en mai 2011 avec +2.4°C).

Un dégradé important est toutefois à noter entre le Nord-Est et le Sud-Ouest. En effet, à la faveur d’un flux continental récurrent (vent appelé « bise »), la chaleur a été plus limitée dans le quart Nord-Est (anomalie globalement inférieure à +1°C). Sur la région Grand-Est, ces températures ont d’ailleurs été conformes aux moyennes, voire même légèrement en deçà de manière locale (-0.2°C à Metz, -0.1°C à Charleville-Mezières, les deux seules anomalies négatives de notre panel).

Plus l’on se dirige vers le Sud et l’Ouest, plus les températures ont été estivales avec des écarts à la normale plus importants. Une anomalie qui dépasse de manière généralisée les +2°C entre Nouvelle-Aquitaine et Occitanie : l’écart maximal atteint +2.6°C à Tarbes et Millau au sein de notre panel, suivi de +2.5°C à Saint-Girons, Toulouse ou encore Perpignan.
Pour Paris-Montsouris, l’anomalie en mai 2020 a atteint +1.6°C.

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Au niveau des précipitations, la première moitié du mois de mai a été plutôt humide avec le développement d’orages et une occurrence de plusieurs épisodes pluvieux (>>). Notons entre autres les pluies abondantes sur les Alpes entre le 1 et le 3 mai (>>), des orages stationnaires le 9 mai en région Parisienne (localement jusqu’à 70mm sur les Yvelines), ou encore l’épisode exceptionnel et les inondations du 11 mai dans le Sud-Ouest (notamment entre Gironde et Landes avec émission d’une vigilance rouge) mais aussi sur le sud du Massif-Central (>>).
La fin du mois a été d’un tout autre acabit avec le retour de conditions anticycloniques et l’absence totale de pluies sur la majorité des régions (hors relief, notamment sur le Sud des Alpes avec de fréquents orages orographiques >>)

A l’échelle nationale et sur l’ensemble du mois, le bilan est toutefois légèrement déficitaire avec une anomalie de -11% sur notre panel.

Car si ces pluies ont été parfois abondantes, elles sont été néanmoins hétérogènes selon les régions . L’anomalie est >50% près de la Méditerranée (+75% à Nice, +43% à Montpellier), dans les Alpes (+57% à Embrun, +52% à Bourg-Saint-Maurice), ou encore dans le Sud-Ouest (+127% à Carcassonne, +53% à Bordeaux).
Mais toutes les régions bordant les côtes de la Manche, sous influence continentale anticyclonique, ont observé très peu de pluie. Une aridité importante avec, à la clé, un déficit très marqué : jusqu’à -95% à Boulogne-sur-Mer, -93% à Lille, -72% à Brest… L’Alsace, le Massif-Central mais aussi la vallée du Rhône ont observé un déficit pluviométrique de l’ordre de 30 à 50% en moyenne. Pour Paris-Montsouris, le déficit atteint -9%.

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Au niveau du cumul brut, le constat est clair : les pluies ont été rares voire quasi-absentes près de la Manche : seulement 3 petits millimètres du côté de Boulogne ou 4mm à Lille ! D’une manière générale, il est tombé moins de 30mm entre Bretagne, Normandie et Hauts-de-France en ce mois de mai 2020.

Les cumuls gonflent à mesure que l’on se dirige vers le Sud. Ils finissent par dépasser le seuil des 100mm dans le Sud-Ouest (150mm à Biarritz, 129mm à Carcassonne, 126mm à Mont-de-Marsan), dans les Alpes (120mm à Bourg-Saint-Maurice, 107mm à Embrun), et de façon plus locale dans le Centre (99mm à Châteauroux) et en Franche-Comté (109mm à Besançon). Au parc Montsouris de Paris, ce cumul a atteint 57mm.

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L’ensoleillement a été le fait marquant de ce mois de mai. Un soleil particulièrement présent faisant de mois l’un des plus ensoleillés jamais observés en mai : le bilan est très largement excédentaire avec une anomalie nationale de +37% !

Hormis près de la Méditerranée et notamment sur la région PACA où ce taux d’ensoleillement a été peu ou prou conforme à un mois de mai dit « normal » (-1% à Nice et Saint-Auban, +2% à Bastia, +4% à Marseille-Marignane,), la plupart des autres régions françaises possèdent un excédent >30%.
Sous l’anticyclone et à la faveur d’une bise apportant un air très sec, cet ensoleillement a été particulièrement exceptionnel sur un grand quart Nord-Ouest de la France. Des niveaux parfois records ont été observés, avec des anomalies impressionnantes comprises entre +50 et +80% ! Notons jusqu’à +79% à Brest, +69% à Saint-Brieuc, +66% à Charleville-Mézières, +65% à Lorient et au Touquet… Pour paris-Montsouris, le bilan atteint +62%.

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Mai 2020 « casse les codes » et donne un résultat peu commun : l’ensoleillement sur les villes du Nord-Ouest a été supérieur aux villes Méditerranéennes !

En effet, si certaines villes de basse vallée du Rhône ou de Corse ont atteint les 300h cumulés (311h à Ajaccio, 304h à Marseille-Marignane), c’est également le cas en Bretagne, Normandie, Ile-de-France, Hauts-de-France, Pays-de-La-Loire, Champagne-Ardennes ou encore sur le Centre-Val-de-Loire qui ont vécu leur mois de mai le plus ensoleillé : notons par exemple 322h à Brest, 320h à Saint-Quentin, 318h à Orléans, 317h à Cherbourg, 314h à Paris… Mais les valeurs les plus notables sont pour Lorient (337 heures) et au Touquet (331 heures) où il s’agit d’un record mensuel absolu, tout mois confondus ! Une ville de Bretagne étant la plus ensoleillée de France, tout un symbole.

A contrario, les valeurs les plus basses de notre panel (<250h) sont pour Tarbes (237 heures), Bourg-Saint-Maurice (243h), Saint-Girons (248h) et Embrun (249h).

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* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

> En raison d'une valeur notable, ajout spécifique la station du Touquet pour les données d'ensoleillement dans le cadre de ce bilan mensuel.

 

Récapitulatif :

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.