Logo Météo Bruxelles, météo expertisée et gratuite

Non, tous les événements météo ne sont pas liés au changement climatique

 

De nos jours, la plupart des événements météo sont directement attribués au changement climatique. Or, ce n'est pas toujours le cas. Nous vous proposons une petite mise au point par phénomène.

 

 

Avalanches

 

Ce week-end de Pâques, une avalanche a fait 6 morts en Haute-Savoie. Sur les chaînes d'info, on pouvait entendre que le phénomène a été provoqué par le réchauffement climatique. Pourtant, il n'en est rien. S'il est vrai que les redoux plus fréquents et plus importants que cause le changement climatique en hiver peuvent favoriser les avalanches, celles du printemps sont un grand classique. Car il a toujours été une saison de contrastes thermiques, le printemps favorise les manteaux neigeux fragiles. Observer une avalanche dans les Alpes en avril n'est donc pas lié au changement climatique.

 

Les avalanches de printemps sont un grand classique - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Tornades

 

Avec les récentes tornades observées en mars dans la Creuse, la Vienne et l'Indre, nous avons pu entendre à de nombreuses reprises que ce phénomène est directement causé par le changement climatique. Or, les études portées sur le sujet n'ont pas révélé de tendance à la hausse de l'activité tornadique avec l'augmentation des températures. Les tornades sont surtout beaucoup mieux répertoriées de nos jours, notamment grâce à l'avènement des smartphones. Une tornade qui traverse un champ est aujourd'hui filmée alors qu'elle passait inaperçue il y a 20 ans. D'ailleurs, les deux plus violentes tornades répertoriées en France ne datent pas d'hier : Palluel dans le Pas-de-Calais en 1967 et Montville en Seine-Maritime en 1845 (toutes deux des EF5) !

 

La fréquence des tornades n'augmente pas réellement - image d'illustration Pexels

 

 

 

Tempêtes

 

La tempête est également un phénomène qui est régulièrement associé au changement climatique. Pourtant, nous n'avons constaté aucune augmentation de leur fréquence au cours des dernières décennies. Les derniers hivers ont même été marqués par des conditions souvent anticycloniques et donc rarement tempétueuses. Ces dépressions causant des épisodes de vents tempétueux ont toujours existé et l'on retrouve de nombreux exemples dans les archives. À ce jour, il n'y a aucun consensus scientifique sur d'éventuelles augmentations de la fréquence et de l'intensité des tempêtes en France dans le climat futur.

 

La tempête Mathis au large de la France le 30 mars 2023 - image satellite via Windy

 

 

 

Orages

 

L'orage est un phénomène qui a toujours existé et ne peut pas être directement attribué au changement climatique. En France, l'activité orageuse présente une très forte variabilité d'une année sur l'autre et les années les plus chaudes ne sont pas forcément les plus orageuses. Toutefois, l'augmentation des températures peut conduire à augmenter l'énergie disponible dans l'atmosphère et donc à générer des phénomènes plus violents. Le changement climatique favorise également des vagues orageuses majeures en dehors de la saison estivale, à l'image de celle survenue le 13 mars dernier. Il semble logique que la saison des orages de chaleur va s'étaler de plus en plus sur le printemps et l'automne à l'avenir.

 

Le réchauffement climatique peut favoriser des orages de chaleur tôt ou tard dans l'année - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Grêle

 

La grêle est également un phénomène que l'on associe de plus en plus au réchauffement climatique. Pourtant, il n'existe aucune tendance claire vers une augmentation de la fréquence des chutes de grêle en France, d'autant que nous manquons encore de données et donc de recul pour ce phénomène. La forte variabilité interannuelle de l'activité orageuse engendre des chutes de grêle plus ou moins fréquentes d'une année sur l'autre. Comme pour les tornades, n'importe qui peut désormais filmer les chutes de grêle à l'aide de son smartphone et ces images sont souvent diffusées par les grands médias, donnant l'impression que ce phénomène est de plus en plus courant. Notons toutefois qu'avec l'augmentation des températures, des orages de chaleur fortement grêligènes peuvent s'observer de plus en plus tôt et de plus en plus tard dans l'année.

 

Les chutes de grêle sont de plus en plus filmées et relayées, pas forcément plus nombreuses - image d'illustration Pixabay

 

 

Fortes pluies & inondations

 

Il existe un lien entre les épisodes de fortes pluies causant des inondations et le changement climatique. Avec des températures de plus en plus élevées, l'atmosphère est capable de contenir de plus grandes quantités d'eau et donc de générer des pluies encore plus diluviennes qu'auparavant. Les conséquences des épisodes cévenols ou orages diluviens peuvent donc être amplifiées par le changement climatique. De plus, les sols de plus en plus secs conduisent à des ruissellements plus importants. D'autres facteurs entrent en compte comme l'urbanisation excessive qui accentue les ruissellements et la vulnérabilité des villes. Gardons à l'esprit que les fortes pluies et les inondations ont toujours existé. Le lien avec le changement climatique ne peut se faire qu'au cas par cas.

 

Le réchauffement climatique peut aggraver le caractère diluvien des pluies - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Neige & verglas

 

Sans surprise, le réchauffement climatique est directement responsable de la raréfaction des chutes de neige. Le nombre moyen de jours de neige en plaine a drastiquement diminué ces dernières décennies, parallèlement à l'augmentation des températures. Cette raréfaction de la neige est aussi observée en basse et moyenne montagne où le manteau neigeux moyen est en baisse. Seules les hautes altitudes sont pour le moment épargnées. En toute logique, les épisodes de verglas sont également de plus en plus rares.

 

Le réchauffement climatique rend la neige de plus en plus rare - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Vagues de froid & gelées

 

Comme pour la neige, l'augmentation des températures rend les vagues de froid de plus en plus rares. Toutefois, celles-ci restent possibles. Rappelons que l'une des vagues de froid les plus marquantes des dernières décennies est survenue en février 2012, il y a seulement 11 ans. De même que pour les jours de neige, le nombre de jours de gel est en recul dans toute la France. Par ailleurs, il est important de préciser qu'il n'y a pas pas plus de gelées printanières qu'avant mais que leurs conséquences sont plus dévastatrices car la végétation fleurit plus tôt en raison d'hivers de plus en plus doux.

 

Le réchauffement climatique rend les vagues de froid de plus en plus rares - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Canicules & douceur hivernale

 

Sans aucune surprise, le réchauffement climatique favorise des épisodes de canicule de plus en plus fréquents mais aussi de plus en plus intenses, comme nous avons pu le constater ces derniers étés en France. Des études ont d'ailleurs confirmé que les températures atteintes en France lors de l'été 2019 (46°C dans le Languedoc, 42,6°C à Paris) n'auraient pas été possibles sans réchauffement climatique d'origine humaine. De même, des vagues de douceur de plus en plus marquantes peuvent survenir durant la saison hivernale. Rappelons toutefois que les vagues de douceur hivernale et les canicules ont toujours existé. C'est bien l'augmentation de leur fréquence et de leur intensité qui est pointée du doigt.

 

Le réchauffement climatique favorise des canicules plus fréquentes et plus intenses - image d'illustration

 

 

 

Sécheresse

 

La sécheresse est un phénomène qui a toujours existé. Il y a 102 ans, la France vivait une année 1921 remarquablement sèche avec des conséquences dramatiques. Cependant, le changement climatique engendre des sécheresses de plus en plus fréquentes en France, à l'image de celles observées ces dernières années. Avec des températures de plus en plus élevées, l'évapotranspiration est de plus en plus importante avec une sécheresse des sols qui s'accroît. De plus, nous avons observé une multiplication des situations de blocages anticycloniques ces dernières années, engendrant une pluviométrie nettement déficitaire. Les projections climatiques pour le futur tablent sur des saisons chaudes de plus en plus sèches, ce qui favoriserait des incendies de plus en plus actifs et étendus dans notre pays.

 

Le réchauffement climatique rend les vagues de froid de plus en plus rares - image d'illustration Pixabay

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

Meteo-bruxelles.be est le seul site météo exclusivement pour Bruxelles ! Ce site professionnel affiche des prévisions météo expertisées et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Bruxelles avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-bruxelles.be est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.

 

Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.