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Pourquoi les perturbations sont actuellement difficiles à prévoir ?

Nous vivons une semaine perturbée. Si ces conditions agitées ont été bien anticipées, les différents passages pluvieux qui traversent la France sont parfois difficiles à localiser avec précision. Explications.

 

Succession d'anomalies dépressionnaires

 

Cela n'aura échappé à personne. Les conditions perturbées ont fait leur retour sur la France en début de semaine, sous l'influence d'un courant océanique dépressionnaire apportant des pluies et des températures plus fraîches.

 

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Position des centres d'action ce mercredi 29 avril 2020 - via la météo allemande (DWD)

 

Nous sommes depuis le début de semaine sous l'influence d'un courant océanique perturbé s'étendant de l'Atlantique jusqu'à l'ouest de la Russie. Seulement, la prévision météo est quelque peu brouillée car les dépressions qui nous concernent ne sont pas toujours très distinctes. Comme on peut le constater sur la carte ci-dessus, c'est un véritable enchaînement d'anomalies dépressionnaires auquel nous sommes confrontés.

 

Ce mercredi 29 avril, la dépression Zlatina - centrée au large de l'Irlande - est responsable du retour de la pluie et du vent par le nord-ouest de la France. Celle-ci a été précédée par un minimum dépressionnaire nommé Yve en évacuation sur l'Allemagne (responsable du temps agité de mardi) et on distingue deux autres anomalies dépressionnaires sur l'est du continent, nommées Xenia et Walli. Derrière, une autre dépression est déjà en formation sur l'Atlantique.

 

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Image satellite de l'Europe mettant en évidence le défilé des dépressions ce 28 avril 2020 - Eumetsat

 

L'image satellite du continent européen et du proche-Atlantique est très révélatrice, montrant la circulation des différentes dépressions associées à des fronts suivis par des régimes d'averses. Avec l'augmentation des températures liée à l'avancée dans la saison, les précipitations prennent parfois un caractère orageux.

 

C'est cet enchaînement d'anomalies dépressionnaires qui rend la prévision complexe. En effet, un creusement dépressionnaire est par définition un système instable, dont la trajectoire et les pressions peuvent varier jusqu'à la courte échéance et avoir une influence sur le temps sensible des zones qu'il concerne.

 

 

Prévisions plus changeantes qu'en temps normal

 

Vous l'aurez peut-être remarqué. Nos prévisions sont soumises à des évolutions assez inhabituelles en ce moment avec des différences parfois notables d'une actualisation à une autre.

 

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Pluies sur la journée du samedi 2 mai modélisées par le modèle GFS lundi soir puis mardi matin - via wxcharts.com

 

Comme nous l'avons évoqué ci-dessus, le caractère instable des creusements dépressionnaires qui nous concernent cette semaine dégrade la fiabilité des prévisions météo. La comparaison ci-dessus illustre à merveille cette instabilité des modèles. Lundi soir, les pluies prévues pour la journée de samedi étaient modélisées surtout entre la Manche et les frontières de l'est (carte de gauche). Mardi matin, le couloir des pluies s'était décalé du sud-ouest aux Savoies.

 

Avec de telles différences dans les modélisations en l'espace de quelques heures seulement, prévoir avec exactitude la trajectoire des fronts pluvieux est un véritable casse-tête pour les prévisionnistes. Cela explique pourquoi nos prévisions subissent parfois des évolutions notables d'un jour à l'autre.

 

Au delà de cette configuration météo propice aux incertitudes, nous arrivons également à une saison où les précipitations prennent régulièrement un caractère orageux. Or, l'orage est par définition un phénomène plus ou moins localisé qu'il sera toujours difficile de prévoir avec exactitude. De plus, la chute du trafic aérien liée au coronavirus prive les modèles météo de nombreuses données d'observation, les rendant moins performants. >>

 

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Cumuls de pluie modélisés d'ici samedi 2 mai 2020 - modèle Arpège via wxcharts.com

 

Quoiqu'il en soit, les différents scénarios des modèles s'accordent désormais sur le fait qu'il va beaucoup pleuvoir de jeudi à samedi sur un axe allant du nord de l'Aquitaine et des Charentes jusqu'au nord des Alpes et au Jura, en lien avec un front ondulant qui devrait peu bouger durant les journées de vendredi et de samedi. Des cumuls régulièrement compris entre 50 et 80 mm sont attendus avec des pointes de 100 à 150 mm par endroits, comme vers les Monts du Cantal et sur les Alpes du Nord.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.