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Retour de la neige en montagne!

Un coup de neige bienvenu!

Alors que l'hiver était en passe d'être plus que médiocre dans tous les massifs (sauf les Alpes au-dessus de 2000m et dans certaines stations des Pyrénées), la situation semble s'améliorer pour un certain nombre de stations de sport d'hiver grâce au passage d'une zone perturbée humide et froide, qui a fait perdre de l'altitude à la limite d'enneigement.

 

Epaisseurs de neige moyennes mesurées le 19 janvier 2019

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> Bilan d'enneigement au 15 janvier

> Bilan d'enneigement au 5 janvier

 

Alpes du Nord

La perturbation neigeuse fut généralement assez généreuse au-dessus de 1200m avec la totalité des précipitations tombées sous forme de neige. Cela était un peu moins vrai plus bas (bien qu'elle soit tombée localement jusqu'à 700m) puisque le refroidissement plus conséquent qui a permis cette 2ème chute d'altitude s'est produit en fin de précipitations.

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Vue du domaine de Montriond, aux Lindarets (1500m) où un bon mètre de neige est présent au sol, avec 20 à 25cm de neige fraîche - Skaping

 

Alpes du Sud

Là aussi la neige est descendue à basse altitude, mais le refroidissement fut plus rapide qu'au Nord grâce au passage d'une ligne orageuse qui a fait chuter les températures peu après les plus fortes précipitations. Ainsi, la neige a pu tomber jusqu'au fond des vallées dans les Hautes Alpes (hors basse Durance). Une dizaine de centimètres furent relevés à 900m, jusqu'à 20cm en montagne.

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Saint-André-d'Embrun (05), 900m - Thibault LECLERCQ pour Infoclimat

 

Pyrénées

Là aussi, le massif a eu le droit à son petit coup de blanc avec de la neige tombée dès 1300m en quantité modérée (10 à 20cm au-dessus de 1500m). Les grands espaces "au vert" de La Mongie ont de nouveau cédé leur place au blanc.

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Vue sur La Mongie, dominée par le Pic du Midi de Bigorre (2876m) - Skaping

 

Une situation encore compliquée dans les massifs de moyenne montagne

Comme nous l'avons vu précédemment, les Alpes et les Pyrénées ont vu tomber la neige à assez basse altitude mais sur une courte période (suite au refroidissement, en fin de perturbation). Dans ces conditions, la moyenne montagne que constituent le Massif Central, le Jura ou les Vosges n'ont pas profité de cette manne blanche bienvenue dans un tel hiver de douceur. La neige ne s'y est souvent limitée qu'à quelques flocons... voire centimètres tout au plus.

 

Massif Central

En général, les hauts plateaux du massif (1000-1500m) n'ont récupéré qu'une couche de neige <5cm de sorte à blanchir les paysages. Ce fut par exemple le cas aux Estables (1400m) où la station se voit contrainte de faire tourner les canons à neige suite au seul épisode neigeux significatif de janvier.

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Enneigement aux Estables (48), 1400m - webcam des Estables

 

Seuls les sommets les plus élevés, représentés par le Sancy et le Plomb du Cantal (respectivement 1885 et 1855m) se sont vu attribuer une couche de neige plus importante, allant jusqu'à 20cm.

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Vue sur le Massif du Sancy, assez bien enneigé suite à la perturbation - Fabien Delrieu pour les Forums d'Infoclimat

 

Jura

Là aussi, l'enneigement quasi-inexistant présent auparavant n'aura pas laissé de grandes chances à cette bordée de neige de recharger efficacement les stations, avec des cumuls allant de 1 à 8cm, la neige risque de rapidement disparaître même par temps froid mettant les stations de basse altitude en difficulté.

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Quelques centimètres de neige à Lamoura (39), 1200m - "Castres" pour les Forums d'Infoclimat

 

Vosges

Dans ce massif, les conditions d'enneigement sont encore plus catastrophiques que partout ailleurs. Avec un enneigement préalable inexistant sur la totalité du massif, et un simple soupoudrage au-dessus de 1000m d'altitude en moyenne (pour des sommets maximums peinant à dépasser les 1400m), la situation reste critique pour toutes les stations de sport d'hiver de la zone.

Au Champ du Feu, la couche de givre (sur le poteau rouge) est du même ordre d'épaisseur que la couche de neige au sol! Environ 1cm tout au plus!

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Le champ du feu suite à la "perturbation neigeuse" de la nuit du 17 au 18 janvier - webcam inforoute67

 

Si certains tendent à prendre la chose avec humour, les hivers doux ayant toujours existé...

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"Alerte enlèvement" au sujet de la neige au Nordic Mag, 17 janvier 2018

 

D'autres prennent le sujet plus au sérieux, voyant en la répétition d'hivers doux et la remontée de la limite d'enneigement liée au Réchauffement Climatique comme le montre cet article du journal "Jura" qui fait un bilan inquiétant de l'évolution de l'enneigement dans ce massif de moyenne montagne.

 

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Article du journal Jura sur les conditions météorologiques hivernales, édition du 17 janvier 2020.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.