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Retour sur des épisodes de neige abondante sur les Alpes durant la seconde quinzaine d'avril

Les Alpes et notamment les massif frontaliers ont subit un épisode neigeux particulièrement important et tardif ce 17 avril avec parfois plus de 100/150cm relevés en moins de 24h, surtout du côté de la Savoie. À Tignes par exemple, ces chutes de neige sont les plus importantes en avril depuis au moins 35 ans. A Val Thorens,une coulée de neige a provoqué la mort d'un touriste britannique dans la station ! 

Plus d'1m de neige sont tombés ce 17 avril 2025 à Valfréjus en Savoie - Webcam via Skaping

 

Ces chutes de neige étaient liées à un front ondulant et stationnaire, né d'un bras de fer entre l'air chaud qui persiste sur l'Europe de l'est et l'air océanique plus frais qui s'est infiltré par la France. La dépression du Golf de Gêne étant restée stationnaire et très active durant 2 jours.

 

Si ce type d'épisode est exceptionnel, notamment aussi tard dans la saison, il n'est toutefois pas inédit. D'autres épisodes neigeux tardifs et marqués ont en effet déjà concerné les Alpes par le passé. Et quasiment les mêmes situations ont provoqué les même effets en 2005 et 1976... (deux exemples parmi de nombreux autres).


Neige tardive du 16 avril 2005

 

Ce jour là, la situation météo ressemble un peu à celle du 17 avril dernier avec toujours ce fameux bras de fer (air chaud à l'est, air froid à l'ouest), mais une dépression située un peu plus au nord.

 

 

La première partie du mois d'avril 2005 est humide et fraîche voire assez froide. Déjà le 9 avril, une descente froide engendre des chutes de neige notables sur les Pré-Alpes et le Massif-Central avec des flocons tombant dès la très basse altitude voire jusqu'en plaine.

Mais c'est surtout à partir du 15 avril que la neige devient vraiment exceptionnelle du côté des Alpes. Durant cette journée, une perturbation se réactive en arrivant sur le Massif-Central et est rattrapée par de l’air très frais en provenance d’Islande, engendrant ainsi d'importantes chutes de neige au-dessus de 400 à 600m d'altitude en Auvergne.

Le lendemain, les précipitations gagnent la vallée du Rhône et les pré-alpes avec de la neige remplaçant la pluie jusqu'à Montélimar où il tombe 100mm en 24h. Les chutes de neige sont fortes dés 300 m sur les Alpes, et les dégâts liés à la neige lourde et collante sont très importants sur les arbres déjà en feuilles ou en fleurs.

Le nord de la région Rhône-Alpes est particulièrement touché. Des arbres entiers cassent sous le poids de la neige et de nombreux foyers sont privés d'électricité. On dépasse parfois 30cm de neige dès la basse altitude le 17 avril 2005 au matin, comme à Saint-André-la-Côte (860 m dans le Rhône) où on mesure 40 cm au sol.

 

 

Abondantes chutes de neige dans le Vercors le 16 avril 2005 Archives Météo-Villes >>>


 

Neige et coup de froid des 23 et 24 avril 1976

 

 

Les 23 et 24 avril 1976, l'hiver fait son retour sur la France avec l'arrivée d'une masse d'air froide et humide englobant une partie de l'Ouest de l'Europe. 

 

 

 

Le 24 avril, il ne fait pas plus de -1°C à Château Chinon, +1°C à Grenoble et +2°C à Lyon où il neige toute la journée. Cette neige est d'ailleurs lourde et provoque de sérieux dégâts sur une végétation déjà bien avancée.

 

 

 

Les chutes de neige sont particulièrement abondantes sur les Alpes dès la basse altitude avec plusieurs dizaines de centimètres relevés en 48h dans les stations de la région. Les conditions de circulation sont d'ailleurs fortement perturbées.

 

Neige abondante jusque dans les vallées des Alpes, les 23 et 24 avril 1976 Archives Météo-Villes >>>

 

Retrouvez d'autres épisode neigeux tardifs dans les Alpes mais également sur le reste de la France dans notre Chronique depuis 1850 >> et notre Almanach >>

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.