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Retour sur le printemps 2013 : le plus pourri du siècle en France

Si la France vit un printemps 2024 agité, nous restons loin des conditions météorologiques exécrables qu'avait subi notre pays durant les mois de mars, avril et mai 2013. Retour sur le printemps pourri par excellence.

 

Un printemps 2013 très frais voire froid

Si le printemps 2013 est la référence comme printemps "pourri" au XXIème siècle, c'est notamment parce qu'il avait été excessivement frais. Le mois de mars 2013 avait enregistré des valeurs 1,5°C sous les normales de l'époque avec un déficit atteignant -3°C dans le nord du pays ! Si avril 2013 avait été de saison, les températures avaient plongé 2,3°C sous les normales en mai 2013 ! Il faut remonter à mai 1987 pour trouver la trace d'un mois de mai plus frais en France ! Les journées douces avaient été rares, apportant un ressenti très désagréable.

Écart à la normale 1981-2010 des températures au printemps 2013 - via Météo France

 

 

Thermiquement parlant, la comparaison avec le printemps actuel n'a donc absolument pas lieu d'être. Avec une température moyenne de 12,75°C à dix jours de la fin de la saison, ce printemps 2024 est plus chaud que la normale et il est surtout près de 2,5°C plus chaud que le printemps 2013, dont la température moyenne n'avait pas dépassé 10,31°C - la plus basse valeur au cours du XXIème siècle ! Il s'agit même du printemps le plus frais en France depuis 1986. À ce jour, le printemps 2013 reste le plus frais des 38 dernières années - incomparable avec les températures régulièrement douces du printemps 2024.

Température moyenne en France au cours du printemps de 1978 à 2024 - graphique infoclimat.fr

 

 

Un printemps 2013 copieusement arrosé

En plus d'avoir été très frais, le printemps 2013 avait été marqué par des conditions agitées et par des hautes pressions très discrètes. Le mois de mars 2013 avait enregistré un excédent pluviométrique de +25% à échelle nationale avec des records en Méditerranée ! Avril 2013 avait été plus contrasté, malgré une pluviométrie importante des régions centrales aux frontières de l'est. Le mois le plus arrosé fut celui de mai 2013 avec un excédent de +50% à échelle nationale et des records battus dans plusieurs régions : 211 mm à Chaumont (52), 224 mm à Tarbes (65), 321 mm à Biarritz (64) !

Écart à la normale 1981-2010 de la pluviométrie au printemps 2013 - via Météo France

 

 

Si les printemps 2024 et 2013 sont incomparables thermiquement parlant, ils le sont beaucoup plus en terme de pluviométrie. Si l'on considère les données du 1er mars au 21 mai 2013, le cumul moyen de pluie sur la France avait été de 244,7 mm. En ce qui concerne ce printemps 2024, on a relevé en moyenne 245,3 mm de pluie en France entre le 1er mars et le 21 mai. Les deux cumuls sont quasiment identiques, signe que la pluviométrie de ce printemps 2024 suit les standards de celle du printemps 2013. C'est pour cette raison que le ressenti de printemps "pourri" est aussi prononcé, malgré des températures bien plus hautes qu'en 2013.

Cumul moyen de pluie en France du 1er mars au 21 mai en 2013 et en 2024 - Météo Villes via infoclimat.fr

 

 

Mars 2013

Le mois de mars 2013 avait été particulièrement hivernal dans le nord de la France où le déficit thermique mensuel avait excédé les -3°C ! Ces conditions froides persistantes ont été marquées par une tempête de neige exceptionnelle les 11 et 12 mars 2013 du nord de la Bretagne à la Belgique, paralysant de nombreux secteurs de Normandie, de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais où il neige alors tout au long de la journée, parfois sans aucun dégel. La couche au sol atteint 22 cm à Caen et parfois 40 cm dans la Manche mais sous l'effet du vent, on observe des congères atteignant parfois 1 à 2 mètres de haut !

Congères après la tempête de neige le 12 mars 2013 à Gonneville (50) - Chronique Météo Villes

 

 

Mars 2013 avait également été marqué par des précipitations copieuses, particulièrement dans le sud-est de la France. Plusieurs stations méditerranéennes avaient battu leur record de pluviométrie mensuelle avec fréquemment plus de 200 mm. Au 6 mars 2013 au matin, on relève 218 mm de pluie en l'espace de 24 heures à Argelès dans les Pyrénées-Orientales ! Une alerte rouge est lancée et d'importantes inondations touchent le département. Un automobiliste perd la vie près de Perpignan.

Importantes inondations dans les Pyrénées-Orientales le 5 mars 2013 - Chronique Météo Villes

 

 

Avril 2013

Si avril 2013 fut un peu moins froid et moins arrosé, il avait été marqué par une offensive hivernale tardive du 5 au 7. Le 5 avril 2013, un épisode neigeux touche une partie de la Normandie et il tombe jusqu'à 5 cm de neige dans le département de l'Eure ! L'après-midi du 5 avril voit des records de températures maximales tomber avec à peine 2°C à Deauville, 3°C à Alençon & Cherbourg et 4°C à Rennes ! Le 6 avril 2013, c'est au tour des régions méditerranéennes avec des maximales bloquées à 5,6°C à Pézenas dans l'Hérault et 6,5°C à Narbonne dans l'Aude. Le 7 avril, le gel concerne de nombreuses régions et se montre parfois fort. Dans l'Oise, Beauvais bat son record mensuel avec -5,4°C.

Plusieurs centimètres de neige à Canappeville (Eure) le 5 avril 2013 - photo Fabien Brumard

 

 

Après quelques pics de chaleur temporaires au cours du mois, une énième offensive hivernale tardive survient à la fin avril ! Du 26 au 29 avril 2013, les températures s'effondrent de nouveau et la neige s'invite même jusqu'en plaine dans certains secteurs de Rhône-Alpes ! Le 27 avril 2013, des flocons sont signalés jusqu'à Lyon, Clermont-Ferrand, Annecy et Grenoble. Les sols blanchissent dès 300 à 500 mètres d'altitude. En plein après-midi, il ne fait que 1°C à Saint-Étienne.

La neige du 27 avril 2013 entre Lyon et Grenoble (vers 300 m d'altitude) - via Le Dauphiné

 

 

Mai 2013

Mai 2013 est tout bonnement épouvantable en France. Mois de mai le plus frais depuis 1987, il est aussi marqué par un excédent pluviométrique de +50% à échelle nationale. Plusieurs régions battent leur record de pluie pour la saison. Dans le nord-est, il tombe 211 mm durant le mois à Chaumont (52) et plusieurs cours d'eau subissent des crues notables dès le début du mois.

Inondations du 4 mai 2013 dans le nord-est de la France - Chronique Météo Villes

 

 

Les vagues pluvieuses s'enchaînent sur une grande partie de l'hexagone jusqu'au terme du mois de mai 2013. Les températures ne parviennent pas à remonter avec plusieurs pics de fraîcheur remarquables. En montagne, l'hiver joue les prolongations. Le samedi 25 mai 2013, il neige dès 500 mètres d'altitude à quelques jours de l'été météo ! La neige tient au sol dès la basse montagne, comme le montre le cliché ci-dessous à 760 mètres en Isère.

Neige à Miribel-les-Échelles (38 - 760m d'altitude) le 25 mai 2013 - Chronique Météo Villes

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.