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Chronique 1859

Principaux évènements climatiques de l'année 1859 : Canicule, vague de chaleur, tempête, ouragan

 

 

La première partie du mois de janvier 1859 est très calme avec des matinées froides.

 

L’hiver 1858 - 1859 est doux et sans vague de froid. S'il avait eu lieu au début du XXI ieme siècle, on aura attribué cette situation au réchauffement global.

 

 

15 mars 1859 : Tempête d’équinoxe.

 

22 et 23 mars 1859 : Descente froide et instable - fréquentes giboulées de neige sur la moitié Est.

 

18 au 23 avril 1859 : Épisode de très mauvais temps avec pluie et froid sur les régions du Nord et fortes pluies dans les régions méditerranéennes.

 

27 avril 1859  : Brusque réchauffement - tempête d'Autan.

 

Notez qu'après un hiver 1858-1859 plutôt doux et calme, le printemps 1859 est très maussade et souvent pluvieux.

 

Du 14 au 17 mai 1859 : Très froid et humide - probablement d'abondantes chutes de neige au-dessus de 1000 à 1500 m d’altitude.

 

La canicule historique du mois de juillet 1859 : La température moyenne du mois de juillet 1859 est la plus élevée du 19eme siècle. En revanche, les maximales du mois n’atteignent pas des niveaux exceptionnels.

Cette période chaleur quasi-ininterrompue observe quand même quelques moments plus intenses et concerne surtout la moitié Sud. 

Du 25 juin au 28 juin 1859: Fortes chaleurs.

Du 2 au 7 juillet 1859 : Nouvelle vague de fortes chaleurs.

Du 15 au 22 juillet 1859 : Semaine la plus chaude.  Les fortes chaleurs reviennent du 28 au 31 juillet 1859.

 

Les fortes chaleurs de la journée du 18 juillet 1859

 

La vague de chaleur de l'été 1859 (juillet) - dessin humoristique

 

Ces fortes chaleurs se poursuivent en août 1859 (notamment du 7 au 14 août 1859), mais là encore elles concernent notamment un grand quart Sud-est (et moins la moitié Nord).

Du 24 au 26 août 1859 : Nouvelle poussée de chaleur !

 

Du 30 août 1859 au 1er septembre 1859 : Le temps devient brusquement automnal et très perturbé avec une descente de nord-ouest très fraîche et très instable.

 

La descente froide très précoce du 31 août 1859

 

11 septembre 1859 : Exceptionnellement froid et maussade sur une grande moitié Nord...

Du 14 au 17 septembre 1859 : Nouvel épisode de très mauvais temps.

 

 

Du 3 au 7 octobre 1859  : L'été revient... Chaud et ensoleillé. Notez qu'un cyclone menace les Açores entre le 10 et le 11 octobre 1859.

 

 

21 octobre 1859 : Très mauvais temps avec pluie, vent (y compris près de la Méditerranée).

Les 22, 23 et 24 octobre 1859 : Les descentes froides venues des Iles britanniques sont si musclées qu'il est possibles qu'elles aient occasionné quelques averses de neige jusqu'en plaine dans le Nord-ouest.

 

 

Du 24 au 31octobre 1859, les tempêtes se succèdent sur les côtes de l’Atlantique et de la Manche.

 

Le 25 octobre 1859 : Une dépression circule en Manche et se creuse fortement, occasionnant des vents très forts sur les trois-quarts du pays.

 

La tempête du 25 octobre 1859 : Une violente tempête frappe les régions du Nord-ouest (Bretagne, Normandie, Pays de la Loire, Picardie, Nord-Pas-de-Calais). Le bilan est très meurtrier en mer d’Irlande et en Manche et dans un contexte de fortes marées (coefficients à 100), elle entraîne des phénomènes de submersion marine dévastateurs sur les côtes de l'Atlantique.

Naufrage de la Charte Royale lors de la tempête du 25 octobre 1859

  • 7 voiliers sombrent en Manche : les 25 et 26 octobre 1859.
  • Morbihan : Des champs entiers ont été envahis par les flots, ainsi que des parties très importantes de marais salants dans l’archipel du Morbihan et du havre de Pénerff (6 années de travail).
  • Cette tempête dénommée « Royal Charter Storm » par les britanniques, est considérée comme la « tempête la plus grave qui a frappé la mer d’Irlande au 19ème siècle, avec un nombre total de victimes estimé à plus de 800. Elle tire son nom du navire La Charte Royale, qui a été englouti par la tempête sur la côte est d’Anglesey (Pays de Galles) avec plus de 450 morts. Le navire « la Charte Royale » arrivait de Melbourne avec 320 passagers et de très nombreux lingots d’or.
  • 133 navires coulent durant cette tempête et 90 autres sont gravement endommagés. 
  • Des certaines personnes sont tuées sur la terre par les chutes de « pierres et de maçonnerie ».
  • Durant ces deux jours, on dénombre deux fois plus de morts en mer autour des îles Britanniques que dans toute l’année 1858. 
  • Les vestiges de l’église de Saint-Brynach peuvent encore être vus à Cwm-yr-Eglwys dans le Pembrokeshire >>>.
  • Cette tempête a eu un effet sur le développement de l’Office météorologique britannique : le capitaine Robert FitzRoy, qui était Directeur à l’époque, a introduit le premier service d’avertissement de tempête en 1860 pour prévenir des tragédies similaires.

 

1er novembre 1859 : Une nouvelle tempête balaye toute la moitié Nord de la France.

La tempête du 1er novembre 1859

 

 

Le 2 novembre 1859, l'Isère sort de son lit à Grenoble où la ville en en partie inondée. Ces inondations sont liées aux perturbations pluvieuses à répétition qui ont lieu les jours précédents.

 

Les inondations de début novembre 1859 à Grenoble - le Pont Saint-Pierre et la place Sainte-Claire

 

 

4 novembre 1859 : Troisième tempête en quelques jours - vent du Sud violent dans l'Est et Massif central.

 

 

16 et 17 novembre 1859 : Petite offensive du froid sec venue de l'Est. Fréquentes et fortes gelées.

 

 

Du 1er au 3 décembre 1859 :  Nouvelle offensive du froid avec neige entre le Nord-est et le Massif central.

 

 

Du 14 au 21 décembre 1859 :  Offensive du froid plus musclée avec neige dans le Nord et l'Est, et températures probablement inférieures à -10°C dans les régions continentales.

 

La vague de froid de décembre 1859 - situation météo au 15 décembre 1859

 

La neige de décembre 1859

 

 

Noël 1859 et la fin de l'année 1859 sont très perturbés avec des coups de vent pas de neige en plaine.

 

 

Compte tenu de l’immense travail réalisé pour permettre à cette chronique d’être mise en ligne gratuitement à disposition des internautes, il paraît logique que vous lui apportiez un minimum de soutien - merci d’avance Guillaume Séchet.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.