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Chronique 1861

Principaux évènements climatiques de l'année 1861 : vague de froid, débâcle, crue, inondations

 

 

La période très perturbée de la fin de l'année 1860 se termine le 1er janvier 1861. Cet épisode très pluvieux (ou neigeux) donne lieu à d'importantes inondations. La crue de la Seine atteint 7 m au Pont d'Austerlitz, le 4 janvier 1861.

 

A partir du 4 janvier 1861, une vague de froid continentale déferle sur la France (notamment sur la moitié Nord) avec un pic de froid intense les 6 et 7 janvier 1861.

 

L'offensive du froid continental du 6 janvier 1861

 

A partir du 12 janvier 1861, le froid devient plus humide avec neige fréquente et véritable blizzard sur la moitié Nord entre le 15 et le 16 janvier 1861.

 

Le véritable blizzard du 16 janvier 1861 sur la moitié Nord

 

 

Le club des patineurs au bois de Boulogne lors de la vague de froid de janvier 1861




Après les importantes crues de la Seine du début janvier 1861 (7 m au Pont d'Austerlitz, le 4 janvier 1861), le fleuve commence à charrier des glaçons dans la matinée du 12 janvier 1861.

 

 

Cette vague de froid aura débuté le 4 janvier 1861, se termine progressivement vers le 21 / 22 janvier 1861. C'est alors la débâcle des fleuves et autres cours d'eau (notamment aux Pays-Bas, Belgique, Allemagne où le froid a été plus intense).


Débâcle et inondations à Nieuweel (Pays-Pas) après un hiver 1861 rigoureux

 

 

A partir du 10 février 1861, le froid refait son apparition par le nord-est avec de fréquentes chutes de neige dans le Nord et l'Est le 12 février 1861.

 

19 mars 1861 : Fort coup de vent ou tempête sur toute la France - le mistral et la tramontane sont particulièrement virulents.

 

La tempête du 19 mars 1861

 

 

9 et 10 avril 1861 : fortes gelées tardives, notamment dans le Nord et l’Est.

 

 

Du 4 au 6 mai 1861 : Particulièrement froid ! Probables gelées assez sévères et averses de neige jusqu'en plaine.

 

La descente froide exceptionnellement tardive du 5 mai 1861

 

 

Du 26 au 29 mai 1861 : Premières vraies chaleurs de la saison.

 

 

Du 13 au 23 juin 1861 : Vague de chaleur avec un pic le 14 et le 21 juin 1861. Les orages sont probablement parfois forts et fréquents (notamment le 23 juin 1861).

 

La vague de chaleur de juin 1861 - pic de chaleur du 21 juin 1861

 

 

La Fin du mois de juin 1861 est pourrie ! Avec pluie, vent,n fraîcheur (sauf près de la Méditerranée).

 

 

Les 4 et 5 juillet 1861 : Une profonde dépression britannique occasionne un temps exceptionnellement perturbé, frais et humide sur une grande moitié Nord de la France.

Tout le mois de juillet 1861 est "pourri", dominé par ce courant océanique frais et humide et seules les régions méditerranéennes sont concernées par un temps chaud et sec.

 

Le coup de vent du 5 juillet 1861 sur la moitié Nord de la France

 

 

Le mois d'août 1861 est plus agréable mais encore assez changeant avec quelques épisodes de temps chaud et estival (notamment dans le Sud et l'Est) mais aussi des journées étonnamment fraîches... Le 25 août 1861, il a peut-être neigé au-dessus de 1500 m dans les Alpes du Nord.

 

 

Du 16 au 18 septembre 1861 : Coup de fraîcheur très précoce avec neige au-dessus de 1200 / 1500 m en montagne.

 

 

Après un été et un début d'automne particulièrement maussades, la Loire et la Seine sont en crue entre la fin septembre 1861 et le début du mois d'octobre 1861 (ce qui est très rare). Tous les cours d’eau du bassin de la Seine et de la Loire sortent de leur lit, causant d’immenses dégâts. Ces inondations qui surviennent très précocement, au tout début de l’automne, touchent notamment les villes de Tours et de Jargeau.

 


Crue de la Loire - fin septembre 1861 - Les habitants de Jargeau (Loire), réfugiés dans les combles des habitations, sont pourvus de vivres par les sauveteurs.

 

 

Du 30 septembre au 2 octobre 1861 : véritable "coup de chaleur" très tardif.

 

 

La première partie du mois de novembre 1861 est à nouveau très perturbée.

 

 

Entre le 19 décembre 1861 et les derniers jours de l'année 1861, la France connaît un froid sec avec de fortes gelées mais sans neige (anticyclonique).

 

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.