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Chronique 1966

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1966

 

Repères historiques de l'année 1966

 

« Un homme et une femme » de Claude Lelouch est primé à Cannes
30 juillet 1966 : l’Angleterre est championne du monde de football
Août : révolution culturelle en Chine
Mireille Mathieu, Antoine et Jacques Dutronc font entre autre leurs débuts

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1966 : Tempête de neige, vague de froid janvier, neige tardive avril, neige précoce novembre, inondations Florence

 

1er janvier 1966 : on mesure une nouvelle fois des vents très violents en Normandie et en Bretagne - les rafales sont souvent comprises entre 130 et 150 km/h.

 

 

Du 10 au 20 janvier 1966 (Pour plus de détails sur la neige et vague de froid de janvier 1966, CLIQUEZ ICI): courte mais intense vague de froid - il commence à neiger de la Normandie à l’Alsace, dans la nuit du 10 au 11 janvier 1966. Ces chutes de neige sont particulièrement fortes en région parisienne où il tombe une vingtaine de centimètres - les rues de la capitale ne sont déblayées que très lentement et les skieurs y sont fréquents.

 


Après la tempête de neige de la nuit du 10 au 11 janvier 1966 à Paris

 


Après la tempête de neige de la nuit du 10 au 11 janvier 1966 à Paris

 



Après la tempête de neige de la nuit du 10 au 11 janvier 1966 à Paris

 


Le ski original devant la Tour Eiffel - La neige du 11 janvier 1966 à Paris



La neige du 11 janvier 1966 à Paris

 

La neige du 11 janvier 1966 à Paris - ski sur les toits du Printemps Haussmann !

La neige à Paris, puis à Dijon - 12 janvier 1966

 

La neige dans la région de Dijon le 12 janvier 1966

 

La tempête de neige du 12 janvier 1966 à Mulhouse

 

 

Pratiquement toute la France est ensuite recouverte de neige, ce qui permet aux températures de descendre très bas - le thermomètre descend à -24° à Luxeuil les bains (aux pieds des Vosges), -19° à Auxerre, -18° à Lyon, -17° à Paris - un redoux se produit le 20 janvier 1966 mais il est accompagné de pluies verglaçantes qui sèment une énorme pagaille en Normandie, région parisienne puis dans tout le nord-est.

 

 


Paris, le 11 janvier 1966 au matin: 20cm de neige recouvrent la capitale

 

 



Vague de froid janvier 1966 : Températures minimales du 19 janvier 1966
 

 

21 février 1966 : des vents de sud, très violents s’engouffrent dans la vallée du Rhône et sur le sud du Massif Central - les rafales atteignent 133 km/h à Lyon et 176 km/h sur le plateau du Larzac.

 

 

27 mars 1966 : une nouvelle tempête provoque des naufrages et d’importants dégâts sur les régions du nord - on mesure des pointes à 161 km/h à Lille.

 

Les dégâts de la tempête du 27 mars 1966 en Lorraine

 

 

Les 14 et 15 avril 1966 : de l’air très froid en provenance de Scandinavie, arrive jusque sur le Nord Pas de Calais et la Picardie - une véritable tempête de neige se déclenche entre Boulogne sur mer et Calais où l’on mesure des congères de 50cm - ces conditions hivernales n’arrivent pas jusqu’à Paris où il fait 14°.



Neige dans le Nord - Températures maximales du 15 avril 1966

 

 

Du 17 au 22 juillet 1966 : les conditions météo sont particulièrement mauvaises - il neige dans pratiquement toutes les stations de sport d’hiver alors qu’en plaine, les températures ont du mal à dépasser les 15°.

 

L'été 1966 reste froid et humide et particulièrement meurtrier en montagne : Il y a] 55 ans, Gary Hemming, René Desmaison et le sauvetage des Drus (montagnes-magazine.com ].
 

 

26 août 1966 : des gelées se produisent en Champagne, Bourgogne et dans le Limousin.

 

 

8 septembre 1966 : une canicule très tardive intéresse l’Aquitaine - la température atteint 37° à Mont de Marsan.

 

 

Dans la nuit du 25 au 26 octobre 1966, après des pluies diluviennes, la Vilaine inonde une partie de Rennes.

 

Le Sud de Rennes inondée par la Vilaine, le 16 octobre 1966

 

 

24 octobre 1966 : journée particulièrement pluvieuse sur un axe Bretagne, IDF, Alsace, sous une ligne de conflit presque stationnaire avec l'air froid plus au nord. Il tombe 55 mm de pluie en 24h à Paris !!

 

 

Les 4 et 5 octobre 1966 : de très violents orages sont précédés d'une chaleur inhabituelle pour la saison - les températures atteignent 30° dans l’Est.

 

 

Neige des 3 et 4 novembre 1966 :  Le 3 novembre 1966 (au lendemain de la Toussaint), alors que Florence subit les pires inondations du siècle, des chutes de neige d'une précocité record se produisent en France et laissent croire que l'hiver sera rude (du moins selon les journaux). Il n'en sera rien. En tout cas, des chutes de neige assez marquées touchent la Champagne, l'Ile-de-France, le Centre, les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes (où le phénomène ne s'était pas produit à pareille époque depuis 1921). Cette situation insolite provoque évidemment la joie des enfants qui s'empressent d'organiser de grandes batailles de boules de neige faciles à fabriquer puisque l'on mesure 4 à 5cm à Paris et jusqu'à 10cm à Poitiers. Le paysage est féerique car la neige recouvre des arbres encore en feuilles (alors qu'habituellement, elle attend leur chute). A Paris, 70 000 banlieusards sont bloqués sur les quais de la gare du Nord car la neige engendre de gros problèmes dans les postes d'aiguillage jusqu'à St-Denis. Dans les Pyrénées, des stations de ski ouvrent prématurément comme La Mongie, St-Lary ou Bagnères. A presque un an des jeux olympiques d'hiver de Grenoble, les Français ont un engouement particulier pour la montagne.

 


Inondations catastrophiques à Florence (Italie), le 3 novembre 1966

 




Neige de début novembre 1966 : Paris - la neige tient au sol dans l’après-midi du 3 novembre 1966



Neige de début novembre 1966 : Le Poitou est la région la plus touchée

 



Neige de début novembre 1966 : Températures maximales du 3 novembre 1966

 

 

5 décembre 1966 : Tempête près de la Méditerranée

Tempête à Marseille le 5 décembre 1966


 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1966

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.