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Chronique 1967

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1967

 

Repères historiques de l'année 1967 :

18 mars 1967 : le pétrolier « Torrey Canyon » provoque une marée noire en Bretagne et sur le littoral du Cotentin
A l’exposition universelle de Montréal, De Gaulle lance « vive le Québec libre »
Juin 1967 : guerre des 6 jours en Israël
Le mouvement hippie né de la génération d’après-guerre prend de l’ampleur

 

Évènements météo marquants de l’année 1967 : tempête du 12 mars, tempête du 25 mai, tornades des 24 et 25 juin, tempêtes es 31 octobre et 2 novembre, neige début décembre

 

Du 5 au 11 janvier 1967: courte mais forte vague de froid - il neige un peu partout, notamment dans l’ouest - les températures atteignent fréquemment -15 à -20° en Alsace-Lorraine, Bourgogne, Franche Comté et en Auvergne.

 

Février 1967 et mars 1967 sont très agités avec de nombreuses tempêtes.

 

Le 18 février 1967, un coup de vent très brutal (galerne) se produit en Aquitaine (les rafales atteignent 120 km/h) - les 19, 21, 23 et 28 février, pas moins de 4 violentes tempêtes balayent la France - les rafales les plus fortes sont mesurées à Caen avec près de 160 km/h - d’une façon générale, les 100 km/h sont dépassés sur toute la moitié nord.

 

Dans la nuit du 12 au 13 mars 1967, une dépression se creuse très brutalement sur la Bretagne et traverse tout le nord du pays - elle provoque des vents particulièrement violents, y compris dans les terres - on enregistre des pointes à 167 km/h à Orléans, Brest et Phalsbourg (nord de l?Alsace), 146 km/h à Rennes, 144 km/h à Auxerre et 141 km/h à Paris-Montsouris - les dégâts causés par cette tempête sont parfois très importants, notamment sur les Pays de la Loire, le Poitou-Charentes, le Centre et l’Ile de France.

 


Tempête des 12 et 13 mars 1967 - Gros dégâts après le passage de la violente tempête (ici : dans la Vienne)

 

Analyse météo du 12 mars 1963 à 18h TU - Carte issue de l'ouvrage "Météorologie Marine" R. Mayençon



La très forte hausse de pression sur la moitié Nord après la tempête du 12 mars 1967 - Tendance de la pression en 3h
 

Fin avril et début mai 1967 : le temps est particulièrement froid - les gelées tardives provoquent des dégâts à la végétation notamment aux vignobles champenois - le 2 mai 1967, la neige recouvre la station balnéaire du Touquet (Pas de Calais).

 

25 mai 1967 : plus de 2 mois après la tempête exceptionnelle du 12 mars 1967, une nouvelle dépression très creuse, traverse rapidement la moitié nord de la France provoquant un véritable ouragan - on enregistre des rafales comprises entre 110 et 160 km/ sur un axe allant des Pays de la Loire à la Lorraine (160 km/h à Metz) - des milliers d’arbres sont déracinés - avant l’arrivée de cette tempête, une tornade ravage certaines communes du département du nord - 24 vaches sont roulées sur une distance de 600 m - 4morts et 7 blessés en Région parisienne.

 

Tempête du 25 mai 1967 - analyse météo

 


Tempête du 25 mai 1967 - Inondations au Bourget (près de Paris) après la tempête meurtrière

 

27 mai 1967 : de très violents orages accompagnés de grêle et de fortes rafales de vent provoquent d’importants dégâts et des coupures d’électricité en Normandie, Ile de France, Picardie et sur le Nord Pas de Calais.

 

Les 24 et 25 juin 1967 : deux vagues orageuses particulièrement violentes sont accompagnées de tornades sur les régions du nord, notamment le Nord Pas de Calais ainsi que la Belgique et les Pays-bas - Palluel est ravagé - 200 bâtiments sont totalement détruits - ces tornades provoquent la mort de 7 personnes.



Une tornade F3 traverse le sud des Pays-Bas - le 25 juin 1967







Les effets de la tornade sur des communes du Nord-Pas-de-Calais… Ecourt-Saint-Quentin, Palluel - la tornade a parcouru 25 kilomètres et traversé douze communes

 

La trajectoire de la tornade de Palluel du 24 juin 1967 selon Keraunos

 

Cette série de grosses tornades (outbreak) des 24 et 25 juin 1967 constitue l'épisode le plus important du XXe siècle en Europe. Pas moins de huit tornades sont recensées dans le nord de la France, le Bénélux et le nord de l'Allemagne en une seule journée ! On compte 15 morts, et des centaines de blessés parfois graves ou décédés peu après. Les pertes matérielles sont parfois comparées à celles d'un bombardement.


Le 25 juin à 13h20 1967, l’une de ces tornades passe à proximité de la station météo de Boulogne sur mer, provoquant des rafales de vent à plus de 200 km/h.
 

14 juillet 1967 : un orage d’une intensité remarquable provoque 15mm de pluie en seulement 5 minutes à Paris Montsouris (il tombe 70mm en moyenne sur un mois).

 

1er août 1967 : un nouvel orage très violent éclate sur la banlieue nord de Paris et des rafales de vent à près de 150 km/h sont enregistrées à l’aéroport du Bourget qui est paralysés - inondations à Garges-les-Gonesses (Val-D’Oise) - également 7 blessés à Lille.

 

9 août 1967: violents orages sur le centre et le sud-est - des congères de grêle de 2m bloquent certaines routes dans le Massif Central - 4 personnes emportées par les eaux dans l’Ardèche et la Drôme.

 

21 septembre 1967 : l’ancien cyclone « Chloé » vient mourir sur le nord de la France, provoquant des pluies diluviennes et des inondations.

 

Les 31 octobre 1967 et 2 novembre 1967 : deux fortes tempêtes engendrent des glissements de terrain sur le littoral de la Manche et le sud de la Bretagne - le 5 novembre, les éléments se déchaînent également sur la Côte d’Azur où le vent atteint 110 km/h.

 

La tempête du 31 octobre 1967 - analyse météo

 

La tempête du 2 novembre 1967 - analyse météo

 

 


Les inondations après la tempête du 31 octobre 1967 en région parisienne

 

Du 7 au 12 décembre 1967 : Il neige sur presque tout la pays, notamment en Bretagne, en Normandie, à Paris et dans le Nord - la neige gagne par la suite le sud-ouest et les régions méditerranéennes - la température descend à -18° à Luxeuil les bains (Haute-Saône), -17° à Châteauroux, -16° à Clermont Ferrand et -12° à Poitiers - le 12 décembre 1967, des pluies verglaçantes transforment les routes en patinoires dans le Nord-ouest.

 

La neige et le froid du 8 décembre 1967

 


Neige à Lille du 8 décembre 1967

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1967

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Bruxelles

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Notre ville de BRUXELLES

 

Bruxelles est la capitale de la Belgique, de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique et de la région de Bruxelles-Capitale. C’est aussi le siège de la plupart des institutions de l’Union Européenne (Bruxelles est donc considérée comme la capitale de l’Union), ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Sa superficie est de 161 km² pour une altitude de 62 m.

Sa population est d’environ 1.200.000 habitants

 

Le climat de Bruxelles est océanique dominant avec quelques influences continentales. Il pleut en moyenne 130 jours / an avec un cumul de 818 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1684 h.

 

L'histoire de Bruxelles : Notre ville voit le jour au 11è siècle, construite par les Ducs de Brabant. En se développant, la ville devient en 1100, une étape incontournable pour se rendre à Cologne ou à Bruges. Elle est alors agrémentée de faubourgs, de quartiers pour installer tous les artisans de la ville. Bruxelles devient par la suite une ville gouvernée par le Duc Philippe de St Pol, puis par Philippe le Bon qui décide lors de son règne, d’en faire son lieu de résidence. Bruxelles connait un essor économique. Les métiers de luxe et notamment l’orfèvrerie, les métiers du cuir et de la décoration se développent. Sous les Habsbourg et Philippe II, la ville ne perd pas de sa notoriété, mais l’arrivée des Espagnols en 1568 ne ravit pas les habitants de la ville qui se révoltent. Bruxelles devient dès 1695, un champ de Bataille au cours des Guerres menées par Louis XIV. Petit à petit, elle se reconstruit. Des monuments viennent embellir la ville, qui entre 1815 et 1830, devient le lieu de prédilection du Roi des Pays-Bas. La Révolution éclate cette même année et permet à la Belgique de devenir Indépendante. Des travaux de restaurations et de transformations sont entrepris au 20ème siècle. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bruxelles est bombardée et assiégée par les troupes allemandes. Elle n’est libérée qu’en 1944 par les Anglais, mais continue d’être la cible des bombes volantes de l’Allemagne jusqu’en 1945. La ville s’en sort grandie. En 1958, elle accueille ''l’Exposition internationale et universelle'', entre dans l’Union Européenne et adhère à l’OTAN, en 1967. En 1970, la région flamande, la région wallonne et la région Bruxelles-capitale sont créées. Chacune ayant son propre gouvernement. Bruxelles, contrairement à ses voisines, reste une ville bilingue.

 

Les principaux centres d’intérêt de Bruxelles sont :La Grand-Place, les Galeries royales Saint-Hubert, les Galeries Agora et Bortier, le Passage du Nord, l’Eglise Sainte-Catherine, le Sablon (quartier des antiquaires), le Palais des Beaux-Arts, la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg, la porte de Hal, sans oublier le célèbre Manneken-pis.